HEURE MAGIQUE (L’)

Synopsis

Mexique années 1990 le détective Harry Ross vient de retrouver Mel Ames fille de Jack et Catherine Ames anciens acteurs à Hollywood. Il la prend par le bras et la ramène manu militari à ses parents. Mais dans l’histoire à cause de l’intervention du petit ami de Mel il reçoit une balle dans la cuisse. Deux ans plus tard. Harry Ross vit chez Jack et Catherine qui sont ses amis. Il est aussi l’homme à tout faire dans la maison. Jack est malade et refuse de se soigner. Jack après une partie de cartes lui demande de remettre une enveloppe à une certaine Gloria Lamar. Harry accepte mais quand il arrive chez la femme, c’est un homme grièvement blessé qui lui tire dessus à plusieurs reprises avant de mourir. Harry en fouillant le corps apprend que l’homme est un ancien flic. Il se rend chez le mort et se fait cueillir par la police et le lieutenant Verna Hollander ancien amour de Harry…

CRITIQUE

Film qui rend hommage aux films noirs d’antan (1940-1950).

De par sa réalisation et son scénario. Le film évite les scènes d’action pour se focaliser sur l’ambiance et les relations étranges qui unissent les personnages. Celui de Paul Newman étant le pivot du film par lequel tous les personnages passent.

Passés troubles des personnages qui vieillissent, double jeu, racket, corruption et meurtres tous les ingrédients du film noir sont là. Même si elle n’est plus toute jeune, la femme fatale.

La réalisation de Robert Benton est posée, soignée. Elle met en valeur l’élément essentiel du film : l’interprétation des acteurs.

Paul Newman est génial en privé désabusé. Il tient aussi la voix off qui apporte beaucoup d’humour au récit.
Bien entendu Gene Hackman dans un rôle ambigu fait le job.
Ainsi que Susan Sarandon qui avec le temps se bonifie elle est la femme fatale du film.
Mais la révélation selon moi c’est Stockard Channing qui fait un grand numéro de charme sado maso.

On peut regretter l’exploitation a minima des décors naturels de Los Angeles. Robert Benton tourne quasiment qu’en intérieur et c’est un peu dommage.

Elmer Bernstein signe un de ses derniers grands soundtracks. Celui-ci est aussi composé en forme d’hommage à ceux des classiques du genre.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Harry Ross est dans la maison de l’homme qui lui a tiré dessus et qui est décédé. Il s’agit d’un policier à la retraite qui fait des petits boulots crapuleux pour arrondir ses fins de mois. Mais la police est là, et notamment le lieutenant Verna Hollander ancienne petite amie de Harry Ross qui après avoir avec lui évoqué le bon vieux temps demande à ce qu’on l’embarque au poste!