GUET-APENS

Synopsis

Carter McCoy est un malfrat. Il est sous contrat pour sortir de geôle américaine le neveu d’un parrain de la drogue mexicain. Avec une équipe il monte une action qui fonctionne à merveille. Il ramène au Mexique le neveu, mais celui-ci est abattu par son oncle. McCoy récupère l’argent du contrat, mais il est vendu à la police par le baron de la drogue. Il est arrêté alors qu’il s’apprête à monter dans un avion léger Carter Mc Coy demande à sa femme de contacter un certain Benyon pour le sortir de cette mauvaise passe…

CRITIQUE

Remake inutile du « Guet-apens » (1972) de Sam Peckinpah qui n’est déjà pas un très bon film du réalisateur. Peut-être Walter Hill (le scénariste) a-t-il pensé que Sam Peckinpah n’avait pas rendu justice à son scénario. C’est d’ailleurs Walter Hill qui devait tourner ce remake. Cependant il s’en désintéresse pour tourner « Geronimo » (1993).
Le film est donc confié à Roger Donaldson qui n’était pas très chaud pour tourner un remake. Mais finit par accepter pour sûrement de multiples mauvaises raisons.

Le résultat n’est pas catastrophique, juste en deçà du film de Sam Peckinpah. En plus clinquant comme un long clip musical. Avec les mêmes ralentis absurdes.

Le couple Alec Baldwin – Kim Basinger à la ville comme à l’écran ne s’en sort pas trop mal si l’on excepte la scène de la benne à ordure tout à fait ridicule.
Les séquences avec Michael Madsen et le couple sont bien moins fortes que celles tournées par Sam peckinpah avec Al Lettieri. Ce dernier étant bien plus imprévisible et impressionnant.

Mark Isham signe une bande originale pas si originale. La guitare électrique sur des images qui reflètent la chaleur, la moiteur, et le suspens est d’une grande banalité.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le générique de début qui s’ouvre sur le couple McCoy entrain de tirer au pistolet sur des boites en métal. Les armes filmées en gros plans et au ralenti donne déjà une idée du film et de son ambiance.