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Synopsis

Galia a 23 ans elle vit à Paris mais est originaire d’Etretat. Elle s’ennuyait à Etretat et a donc migré vers la capitale. Elle travaille comme décoratrice de vitrines pour les commerces. Elle fait de temps en temps des rencontres amoureuses mais jamais rien de bien sérieux. Elle a pour ami et confident un de ses ex-amants. Un soir qu’elle se promène sa solitude le long de la Seine elle sauve de la noyade une femme. Celle-ci voulait se suicider. Elle s’appelle Nicole a la trentaine. Elle dit s’être jeter à l’eau à cause de son mari qui la délaisse et la trompe. Galia héberge Nicole et décide d’espionner Greg…

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CRITIQUE

Je ne suis pas sûr que le drame soit vraiment le genre où Georges Lautner fut le plus à l’aise.

D’ailleurs le film commence plutôt sur le ton de la comédie. Coincé entre « Les barbouzes » (1964) et « Ne nous fâchons pas » (1966) deux grandes comédies du réalisateur, le film cherche un peu ses marques et ne parvient pas à s’ancrer dans un genre. Ce qui lui donne un air boiteux.

Pourtant Georges Lautner avec ce film affiche une ambition formelle (sur l’image et le son) plus aiguë que dans ses films précédents et que dans bien de ses films suivants.
Mais cette recherche dans la photographie et la musique semble au final assez vaine.

Le scénario tiré d’un roman de Vahé Katcha et adapté par l’auteur et le réalisateur pêche par des longueurs et la réalisation par quelques maladresses notamment la partie qui se situe à Venise. De même je n’ai pas été convaincu par le jeu de Mireille Darc.

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De même je n’ai pas été convaincu par le jeu de Mireille Darc. Cependant on ne peut pas reprocher à l’actrice de ne pas être dans l’air du temps. Il émane d’elle une sorte de souffle libertaire qui éclatera en 1968. Elle est l’incarnation dans ce film de la nouvelle femme des années 1970 qui vit pleinement sa liberté sexuelle quitte pendant des temps à ne pas avoir de relations.
L’actrice n’hésite pas à afficher sa nudité, et le scénario esquisse quelques fractions de scènes qui laissent sous entendre une relation homosexuelle entre Galia et Nicole.  J’imagine que la production a du s’arracher les cheveux vis-à-vis de la censure. Tata Yvonne (antonomase) veillait au grain en 1966!

Venantino Venantini est assez insaisissable dans ce film. Au début du film il est la caricature de l’odieux dragueur italien. Puis s’humanise et devient plus aimable, tout en restant ambigu. L’acteur fait une belle composition.

François Chaumette une fois de plus joue un personnage malsain et le joue bien.

Le film bénéficie d’une Bande originale plutôt réussie qui alterne des partitions de Johann-Sebastian Bach et celles de Michel Magne qui s’inspire du génie de Leipzig.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Greg utilise Galia comme passeport pour se rendre chez un homme sulfureux nommé Wespyr. Homme d’affaires richissime et partouzard qui invite les hommes en fonction des femmes qui les accompagnent. François Chaumette répugnant à souhait.

L’ANECDOTE

Georges Lautner et Michel Audiard adapteront l’année suivante un autre roman de Vahé Katcha « Quelqu’un mourra ce soir » et intitulé « La grande sauterelle« . Mireille Darc qui tiendra le rôle de la grande sauterelle en gardera le surnom bien longtemps.

NOTE : 11/20

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