FACTEUR (LE)

Synopsis

1949 Pablo Neruda se réfugie sur une île sicilienne. Mario Ruopollo se présente à la poste pour postuler comme postier personnel du poète. Très vite Mario et le poète vont parler de poésie. Mario tombe amoureux de Beatrice Russo la fille qui sert au bar restaurant de l’île. Et voulant susurrer des poèmes à son aimée, il demande à Pablo Neruda de lui apprendre les rudiments de la poésie. La première leçon sera à propos des métaphores. Beatrice est séduite par les paroles que lui dit Mario. Mais la mère de Beatrice ne l’entend pas de cette oreille. Elle voit d’un mauvais œil s’approcher ce facteur de sa fille. Mais les deux tourtereaux décident de se marier…

CRITIQUE

Film génial.

Bien que réalisé par l’anglais Michael Radford, il a su garder la verve italienne des comédies à l’italienne des années 1970 ainsi que se désenchantement qui en ont fait leur caractéristique et leur valeur.

Massimo Troisi est impeccable, tout comme l’ensemble de la distribution.
Philippe Noiret est un Pablo Neruda très convaincant.

La musique de Luis Enriquez Bacalov qui est argentin mais qui a fait sa carrière en Italie est sublime.Les tangos distillés au long du film enchérissent sur le propos. Il reçoit un Oscar en 1995 pour ce chef d’œuvre musical.

Ce film vous fait passer du rire au larmes comme par enchantement. On en redemande!

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Mario et Pablo Neruda entrent dans le bar restaurant, et pour mettre en valeur son ami Mario, le poète signe devant Beatrice un autographe élogieux. Beatrice qui vient de l’appeler « roi du baby foot » par antinomie en est médusée. Hilarant.

L’ANECDOTE

Massimo Troisi qui avait écrit avec Scarpelli le scenario d’après le livre de Antonio Skarmetà « Une ardente patience », devait tourner le film. Mais il souffrait d’une insuffisance cardiaque. Il a donc renoncé au tournage, mais pas au rôle et a repoussé l’intervention chirurgicale. Il est décédé le surlendemain du dernier jour de tournage.

NOTE : 18/20