Synopsis
San Francisco milieu des années 1970 Cosmo et Martin, deux jeunes pirates informaticiens idéalistes, vident les comptes de banques pour remettre les sommes à des sociétés caritatives. Quand Martin part acheter de quoi les restaurer, la police surgit et Cosmo est arrêté. 20 ans plus tard. Martin a changé d’identité et réuni autour de lui des spécialistes de l’espionnage technologique et vit de contrats illicites. Quand deux hommes qui se disent de la NSA viennent lui mettre la pression, le menaçant de révéler au FBI sa véritable identité. Ils veulent récupérer un système de décryptage informatique inventé par un mathématicien…
CRITIQUE
Oublions la dernière demi-heure du film (le cambriolage sans grande inspiration et la toute fin gnangnan) qui le plombent sérieusement, et il reste un techno-thriller honnête, sans être transcendant.
Le film prend évidemment un coup de vieux avec l’évolution inéluctable de la technologie. C’est la faiblesse du techno thriller, ça vieillit mal.
La fin du film est bien banale et sans originalité aucune.
Le film s’oublie aussitôt vu.
Le scénario intègre les idées anti républicaine de Robert Redford ce qui lui donne un peu de sel.
Pour le reste c’est le film pop corn destiné à remplir les salles grâce à son cortège d’acteurs qui ne déméritent pas.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
En manque de chauffeur, Bishop place Irwin, aveugle, au volant du fourgon pour aller chercher les camarades. Il le dirige par radio. Pas très crédible mais marrant.
L’ANECDOTE
Phil Alden Robinson avait tourné un succès avec Kevin Costner « Jusqu’au bout du rêve » (« Field of dreams« ) (1989). L’échec partiel du film a fait que Phil Alden Robinson n’est réapparu en tant que réalisateur de films pour le cinéma avant 2002 et « La somme de toute les peurs » (« The sum of all fears« ) (2002).