ÉXÉCUTEUR NOIR (L’)

Synopsis

Slaughter lors d’une garden party est pris pour cible par un avion qui mitraille sans discernement les gens. Slaughter en réchappe mais deux de ses amis sont morts. Lancé sur la piste des tueurs, il entre dans l’appartement de l’un d’eux mais il est déjà mort. L’enquêteur de police fait semblant de suspecter Slaughter de ce crime pour exercer un chantage. Il veut une liste de noms qui implique quelques personnes haut placées dans la ville de Los Angeles détenue par un certain Duncan…

CRITIQUE 

Film de Blaxploitation et suite d’un premier film « Massacre » (« Slaughter« ) (1972) signé Jack Starrett.
Le premier avait lieu en grande partie au Mexique et Slaughter ancien béret vert vengeait la mort de ses parents en éliminant un cartel de la drogue.
Ce second volet se veut une suite dans laquelle un baron de la drogue de L.A. veut venger la mort du chef du cartel méxicain au tout début du film pour après dévier très vite sur une chasse à un MacGuffin (une liste de noms).

Bon film de série B et film de blaxploitation revisité façon Hollywood afin de plaire à un public bien plus large que le public noir auquel le genre s’adressait de prime abord.

Le scénario a quelques lacunes comme l’enlèvement de la petite amie de Slaughter alors que l’on montre au spectateur que cela ne peut pas arriver. Lors du cambriolage cela se finit en gunfight les morts se comptent par poignées c’est beaucoup trop! Malgré ce massacre une réunion avec les survivants (encore nombreux) a lieu dans la maison. En général tu fous le camp et tu attends que ça se tasse.

Jim Brown joue le héros redresseur de tort avec conviction et décime du truand avec une belle conscience professionnelle.
Don Stroud quant à lui joue parfaitement les méchants visqueux.
Les nanas en petites tenues émoustillent suffisamment pour maintenir aux aguets le spectateur mâle.

A noter que la musique du film est signée James Brown mais elle ne décolle pas vraiment.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène du massacre champêtre qui intervient immédiatement après le générique.

L’ANECDOTE

Gordon Douglas est un réalisateur qui a commencé dans les années 1930 spécialiste du film d’action (policier, western, thriller, guerre, aventure). Parmi ses films remarquables on peut citer « Rio Conchos » (1964)  « The detective » (1968) « Barquero » (1970).

NOTE : 11/20