ET VIVA LA RÉVOLUTION !
- Eduardo Fajardo, Eli Wallach, Franco Nero, Horst Janson, Lynn Redgrave, Marilù Tolo
- Duccio Tessari
- Western, Western italien
- 1971
- Viva la muerte...tua!
- Italie, Espagne, RFA
- Dino Maiuri, Günter Ebert, Juan de Orduña, Massimo De Rita
- Gianni Ferrio
Synopsis
Un faux prêtre mais véritable comte russe, du nom de Orlowski confesse un vieillard aveugle, torturé par trois malfrats. Le vieux lui révèle l’existence d’un million de dollars cachés dans un pueblo mexicain, ainsi que d’un plan divisé en deux détenu par deux personnes, mais sans aucune indication de nom dessus. Si bien que le plan ne sert à rien si l’on ne trouve pas la troisième personne qui connaît le nom du pueblo mais n’a pas la moindre idée de la cachette. Le troisième homme est emprisonné à Yuma. C’est un voleur du nom de Lozoya. Arrive à Yuma Mary o’Donnell une journaliste aux tendances révolutionnaires affirmées. Elle a pour objectif de libérer avec l’aide du shérif et du chef de la prison, tous deux corrompus, un ancien insurgé pour relancer la révolution au Mexique…
CRITIQUE
Ce western italien est par certains aspects (la relation entre le russe, le voleur et la journaliste ainsi que les scènes de comédie) plutôt réussi, par d’autres (les scènes d’action irréalistes et fantaisistes qui désamorcent les scènes antérieures, et déconcentrent le spectateur pour les scènes postérieures) franchement raté.
Il faut dire que Duccio Tessari est un petit maître italien qui s’est essayé à tous les genres à la mode (le péplum, le western à l’italienne puis le giallo sans remporter un vaste succès).
Les trois acteurs principaux sont cependant suffisamment concernés pour ne pas tourner en roue libre comme on peut le voir dans certains westerns italiens dits « spaghettis » médiocres. Bref si l’on aime le genre on peut s’y attarder. Sinon mieux vaut passer son chemin.
Originalités: Gianni Ferrio le musicien offre une bande originale western-bossa nova très singulière. Duccio Tessari rend un hommage au maître Sergio Leone par la scène finale rappelant celle du film « Le bon, la brute et le truand » (« Il buono, il brutto, il cattivo« ) (1966).
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Triello final entre Orlowski, Lozoya et le shérif de Yuma cousin de Orlowski mais ennemi mortels. Scène bâclée sans climax aucun. Ratage complet.
L’ANECDOTE
Duccio Tessari réalisa le diptyque antérieur à ce film « Un pistolet pour Ringo » (1965) et « Le retour de Ringo » (1965) qui firent connaître aux spectateurs européens l’acteur Giuliano Gemma.