Synopsis
Boston années 2010, Bob McCall travaille dans une grande surface de bricolage. Il aide son collègue en surpoids pour perdre quelques kilos qui lui permettraient de passer un concours pour devenir agent de sécurité. Le soir il s’installe dans un diner avec un bouquin, il se restaure et lit. Il y fait la connaissance d’Alina, une jeune prostituée qui rêve d’une autre vie. Mais un soir mors qu’elle rentre chez elle accompagnée de Bob, son proxénète l’enlève devant Bob. Le mac laisse sa carte de visite à Bob au cas où il aurait envie d’une autre fille. Le lendemain Bob apprend par le serveur du snack qu’elle s’est faite tabasser par son mac. Bob se rend chez le mac…
CRITIQUE
C’est très violent, mais c’est efficace. C’est bas du front mais c’est jouissif.
Cela flatte les bas instincts du spectateur, mais comme ce sont des emmanchés de russes on en redemande.
Denzel, roi du bricolage, massacre les méchants avec des tailles-haies ou des perceuses. Et le spectateur pouffe!
Il fait aussi sauter tout un terminal gazier. La nuit ça fait des belles images.
Quand l’action s’éternise on n’est pas sûr de savoir qui est qui et qui fait quoi. Mais l’essentiel c’est que Denzel se relève et que le salopard reste cané au sol.
Antoine Fuqua fait son « Un justicier dans la ville » après avoir maté « Taken« . Il en ressort un film d’entertainment pour adolescents (avertis) et adultes (attardés) .
La musique est nulle, les images soignées, la mise en scène carrée et le chronométrage des bastons une énigme.
Du ciné d’Hollywood estampillé 2010.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Petite discussion dans le diner autour du livre « Le vieil homme et la mer ». Antoine Fuqua cherche à élever le débat mais reste au ras des pâquerettes. Hemingway n’a qu’à se retourner dans sa tombe.
Antoine Fuqua et Denzel Washington ont tourné ensemble pour la première fois dans « Training day » (2001) qui reste à ce jour le meilleur film de Fuqua.