EN TOUTE COMPLICITÉ

Synopsis

Henry Manning est une légende chez les caïds. c’est le roi du braquage de banque. Mais il se fait vieux et une attaque cérébrale l’a cloué sur une chaise roulante. En attendant qu’une place se fasse à l’hôpital du pénitencier, il est transféré dans une maison de retraite. il est accueilli par Carol Ann McKay une charmante infirmière. Mais lors de la visite surprise de son mari Wayne Mckay sur son lieu de travail, elle place le fauteuil roulant de Henry dans un coin et fait l’amour avec. La chose faite elle s’aperçoit qu’un miroir permettait à Henry de ne pas en manquer une miette. Henry serait-il un simulateur?…

CRITIQUE

C’est un film sans autre prétention que de divertir le public avec une histoire simplette mais servie par d’excellents acteurs.

Paul Newman 75 ans et dans son avant dernier rôle pour le cinéma a de sacré beaux restes et peut encore faire un numéro de paraplégique assez bluffant.

Le couple Paul Newman – Linda Fiorentino est une belle trouvaille. Tous deux ont un charisme d’enfer. Linda Fiorentino a un sex appeal d’enfer.

La trouvaille scénaristique c’est l’évolution des deux personnages au long du film. De l’affrontement feutré à la complicité.

Dommage que le scénario ne soit pas plus travaillé.

Dommage aussi que Mark Isham n’ait pas trouvé une partition un peu plus prégnante.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Dans un restaurant Henry Manning explique à Carol comment  pendant des semaines il a grugé l’administration pénitentiaire. Réjouissant.

L’ANECDOTE

Marek Kanievska n’est pas de prime jeunesse quand il tourne son troisième long métrage pour le grand écran. Sa carrière a commencé à la télévision australienne en 1975 pour le tournage de 5 des 11 épisodes de la série « Matlock ».

NOTE : 12/20