ÉDOUARD MOLINARO, (1928-2013) RÉALISATEUR, SCÉNARISTE, Biographie, Filmographie
- Alain Delon, Annie Girardot, Claude Rich, Daniel Auteuil, Emmanuelle Béart, Fabrice Luchini, Jacques Brel, Lino Ventura, Louis De Funès, Michel Serrault, Mireille Darc, Pierre Brasseur, Ugo Tognazzi
- Edouard Molinaro
- Biographie, Comédie, Comédie dramatique, Espionnage, Historique, Policier, Thriller
- 1928-2013
- France
Synopsis
Connu surtout pour avoir réalisé « La cage aux folles » (1978) son plus grand succès commercial en France qui fut repris aux Etats-Unis par le grand Mike Nichols (« Le lauréat« ) (« The graduate« ) (1967) sous le titre « The birdcage » (1996).
Edouard Molinaro a débuté au cinéma par le court métrage et le documentaire. Entre 1947 et 1954 il est assistant réalisateur.
Il réalise son premier film en 1958, « Le dos au mur » avec Gérard Oury qui est en passe de devenir réalisateur, et Jeanne Moreau. Ses trois premiers films sont des polars le plus remarquable étant « Un témoin dans la ville » (1959) avec Lino Ventura.
Le début des années 1960 ne lui permettent pas de tourner des films remarquables. Mais en 1964 avec « La chasse à l’homme » film à sketchs dialogué par Michel Audiard et avec une multitude de stars du cinéma français (Jean-Paul Belmondo, Catherine Deneuve, Jean-Claude Brialy, Bernard Blier, Francis Blanche, Bernadette Lafont, Marie Laforêt, Marie Dubois) il relance sa carrière et la dirige vers la comédie.
« Oscar » (1967), « Hibernatus » (1969) les deux avec Louis de Funès avec lequel il ne s’est pas très bien entendu l’acteur ayant quasiment autant de pouvoir que lui sur les choix de mise en scène. Deux grands succès populaires.
Puis le libertaire « Mon oncle Benjamin » (1969) et « L’emmerdeur » (1973) deux films avec Jacques Brel.
Autres films remarquables dans la filmographie d’Edouard Molinaro : « La mandarine » (1972) avec Annie Girardot et Philippe Noiret. « Le téléphone rose » (1977) avec Pierre Mondy et Mireille Darc. « L’homme pressé » (1977) film atypique dans la filmographie d’Alain Delon « L’amour en douce » (1985) lui permet de lancer Emmanuelle Béart avec laquelle il tournera en 1988 « A gauche en sortant de l’ascenseur« .
Sa carrière s’achève sur deux films sur fond historique : « Le souper » (1992) et « Beaumarchais l’insolent » (1996).