Synopsis
Années 1990, dans une ville de province , Annabelle part pour New York et confie son chien Didier à Jean-Pierre agent pour un club de football en perte de vitesse. Ses joueurs remplissent l’infirmerie et il lui faut trouver une solution s’il ne veut pas subir de dommages physiques dont le menace le président du club un peu mafieux. Le lendemain du départ d’Annabelle, Didier a pris l’apparence humaine, mais a conservé ses manières de chien. Pour Jean-Pierre c’est la catastrophe comment va-t-il pouvoir raconter ça à Annabelle. Mais en voyant Didier jouer avec un ballon de foot cette malédiction pourrait être après tout une chance…
CRITIQUE
Film hilarant pendant les 40 premières minutes.
Puis on tombe dans un ventre mou où l’on s’empêtre dans des histoires de foot. Enfin le dernier quart d’heure au Parc des Princes est une catastrophe. La faute est due à un scénario pas très bien tenu.
Cependant Jean-Pierre Bacri en clown blanc est excellent.
Quant à Alain Chabat en Auguste, il est magnifique. Alain Chabat fait une excellente interprétation (imitation) de chien devenu homme. On y sent aussi tout l’amour qu’il porte à la gent canine.
Il y a aussi beaucoup de seconds rôles inutiles et qui nuisent au récit.
On a un peu l’impression qu’Alain Chabat a cherché à refiler des saynètes à ses potes. Ce film est un peu le reflet des comédies françaises qui partent sur d’excellentes idées qui se délitent au fil du film et quand le film est achevé le soufflé est déjà retombé depuis une bonne demi-heure.
Si la musique du film est dans l’ensemble sans grand intérêt, Philippe Chany parvient à sensibiliser nos oreilles à une chanson ritournelle assez accrocheuse.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Jean-Pierre comprend enfin que Didier a pris l’apparence humaine et il est catastrophé. Monologue de génie. Et interprétation extraordinaire.
L’ANECDOTE
Le film reçoit le César de la meilleure première œuvre. C’est aussi un succès auprès du public.