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Synopsis

Carson City, Nevada 1901, John Bernard « J.B. » Books est une légende de l’ouest, le dernier pistolero encore en vie. Il arrive en ville pour que son vieil ami le docteur Hostetler pour qu’il confirme le diagnostic d’un médecin consulté quelques temps auparavant. Celui-ci lui confirme bien qu’il est atteint d’un cancer généralisé incurable et qu’il lui reste au mieux deux mois à vivre. J.B. Books décide de finir sa vie dans une pension tenue par Bond Rogers une veuve ayant un fils. Mais l’incognito de Books ne tient pas longtemps, le fils de madame Rogers s’aperçoit de qui est l’hôte de sa mère et bientôt tout Carson City est au courant…

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CRITIQUE 

Refusé par plusieurs acteurs, Paul Newman, Charles Bronson, Clint Eastwood et autres le rôle finit par échoir à John Wayne. John Wayne pour accepter le rôle suggère quelques modifications notamment sur la fin du film. Quand John Wayne suggère… on s’exécute! Et Don Siegel avale son chapeau!

« Le dernier des géants » est cependant un western sympathique à suivre. Il s’attache à montrer dans un monde où l’électricité et le moteur à explosion commencent à bouleverser la civilisation de l’ouest, et transformer les pistoleros en dinosaures tout juste bons à donner à ce pays naissant des légendes.

Don Siegel tire le maximum d’un scénario un brin bavard (pour un western) et la fusillade finale est remarquablement bien mise en scène.
Les scènes entre John Wayne et James Stewart sont savoureuses.

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C’est un peu moins le cas entre John Wayne et Lauren Bacall. Le personnage de Bond Rogers n’est pas très bien écrit et est pétri de contradictions qui nuisent à la psychologie du personnage. On ne comprend pas par exemple pourquoi elle ne le fout pas à la porte après la fusillade nocturne dans son établissement, alors qu’elle ne cesse de lui reprocher sa violence.

Les antagonistes au personnage de Books manquent aussi d’épaisseur et font figure de pantins pour animer une scène finale.
Cependant le métier de Don Siegel permet de suivre le film malgré un léger ennui en son milieu.

John Wayne à la fin du film ressemble véritablement à un vieillard et c’est assez impressionnant.

La musique d’Elmer Bernstein n’est guère transcendante. L’essentiel étant qu’elle ne nuit pas à l’oeuvre.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

La scène finale dans un saloon avec reflets dans les miroirs et les verres posés sur les comptoirs. La scène est d’une construction impeccable.

L’ANECDOTE 

Ultime film de John Wayne, ultime western. Mais bien qu’ atteint d’un cancer des poumons John Wayne est encore en bonne forme pour tourner ce film. Il ne mourra que trois ans plus tard en 1979.

NOTE : 12/20

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