CRUELS (LES)
- Al Mulock, Aldo Sambrell, Angel Aranda, Gino Pernice, José Nieto, Joseph Cotten, Juliàn Mateos, Maria Martin, Norma Bengell
- Sergio Corbucci
- Western, Western italien
- 1967
- I crudeli
- Italie, Espagne
- Albert Band, José Gutierrez, Louis Garfinkle, Maesso, Ugo Liberatore, Virgil C. Gerlach
- Ennio Morricone
Synopsis
Texas à la fin de la guerre de sécession. Un convoi d’argent de l’armée à présent réunifiée est attaqué par un père et trois frères ainsi qu’une femme de petite vertu. Les 30 militaires sont décimés. Aussitôt dans la région c’est un vaste branle-bas pour retrouver les pilleurs. Ceux-ci comptent bien se replier chez eux et remonter une armée pour reprendre la guerre malgré la « trahison » du général Lee. L’argent étant dissimulé dans un cercueil, et munis d’un faux papier de transport de dépouille, ils parviennent à passer à travers le filet. Mais c’est sans compter sur la femme qui les accompagne, portée sur la bouteille et aux réactions inattendues…
CRITIQUE
Sergio Corbucci avec ce film baisse d’un ton par rapport à son précédent western « Django » (1966). Si ce n’est la fin du film qui est quand même très réussie, on ne retrouve pas cette vision hallucinée de « Django« .
Le scénario n’est pas irréprochable, loin de là. Les événements s’enchaînent mais sans véritable nécessité. Exemple la partie de cartes dans le saloon. D’une part peu réaliste, d’autre part inutile si ce n’est pour déclencher une bagarre.
D’autre part le casting n’est pas très affûté. Seul Joseph Cotten surnage. Les trois fils Juliàn Mateos, Angel Aranda et Gino Pernice sont bien falots et Norma Bengell est transparente.
Ennio Morricone sous le pseudonyme de Leo Nichols compose une musique avec une superbe rythmique et un solo de bugle hélas un peu trop réutilisés dans le film. Résultat même la musique du génial maestro le spectateur finit par lasser.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’arrestation du bandit mexicain et son chemin vers la potence attaché à un cheval. Belles images. Et Aldo Sambrell impeccable.
L’ANECDOTE
Le western n’a été qu’une parenthèse (mais plutôt superbe) dans la filmographie de Sergio Corbucci. Il est plus célèbre en Italie pour ses comédies (7 avec Toto en début de carrière et trois films avec le duo Terence Hill et Bud Spencer en fin de carrière).