Synopsis

New York 1928 pendant la prohibition, un trompettiste blanc  Dixie Dwyer, sauve la vie à Dutch Schultz un ponte de la mafia. ce dernier l’embauche en tant que musicien personnel pour agrémenter ses parties fines et comme homme à tout faire. De son côté Sandman Williams veut percer dans l’art de la danse en claquette. Il parvient avec son frère après un éssai à entrer dans le mythique club de Harlem, « The Cotton club » où se rencontre les mafieux, les politiciens et les artistes qui ont réussis. Dixie Dwyer tombe amoureux d’une chanteuse Vera Cicero qui fricote avec Dutch Schultz en contrepartie il lui offrira son propre music-hall. Dixie parvient lui aussi à entrer au « Cotton club« . Cas unique c’est le seul artiste blanc de la troupe…

CRITIQUE

A trop vouloir mélanger les torchons et les serviettes (le film de mafia et la comédie musicale) Francis Ford Coppola s’emberlificote et se perd en rase campagne.

Le scénario pourtant cosigné Mario Puzo, auteur et scénariste pour « Le parrain » (« The godfather« ) (1972) est trop simpliste et facilement prévisible. Et l’accumulation des scènes de music hall (en soi superbes) donnent au spectateur trop de distance et trop de respirations et empêche toute plongée dans l’histoire.
Dommage car le travail sur l’aspect comédie musicale est plutôt remarquable. Décors, costumes, numéros de danses, et standards de jazz de l’époque signés, Duke Ellington ou Cab Calloway réarrangés par Bob Wilber sont somptueux.

 

Le film n’aurait dû, je pense, n’être qu’un hommage au célèbre music hall de Harlem et non un salmigondis informe et peu digeste de film de mafia, de lutte des races, de romance et de film musical.

Richard Gere est un peu terne sauf lorsqu’il joue du cornet. Il a bien capté les attitudes d’un instrumentiste soliste. Par contre dans les scènes pures de comédie il ne fait guère d’étincelles.
Diane Lane n’est pas mieux lotie, plutôt transparente dans son interprétation.
Gregory Hines s’en sort bien mieux.
Et le duo formé par Bob Hoskins et Fred Gwynne est savoureux.

La reconstitution des années 1930 par les costumes et les décors brille de mille feux.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Frenchy Demange revient au bercail après avoir été enlevé par le frère de Dixie Dwier. Son ami et mentor Owney Madden a lâché 50.000$ pour le récupérer. Frenchy fait semblant de se fâcher avec lui sous prétexte qu’il n’aurait payé que 500$. Et il lui brise sa montre gousset. Pour lui en donner une autre en platine dans la seconde qui suit. Enfin on rit un peu dans ce film.

L’ANECDOTE

Tournage chaotique pour le plus gros budget de tous les temps (à l’époque). Le producteur Robert Evans est lui-même viré des plateaux du film. Le film sera un échec retentissant, après la catastrophe de « Coup de coeur » (« One from the heart« ) (1982) et avant la déroute de « Tucker » (« Tucker: the man and his dream« ) qui mettront à chaque fois la American Zoetrope, société de production de Francis Ford Coppola, à genoux et qui à chaque fois se relèvera.

NOTE : 12/20

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