Synopsis
Paris dans les années 1970 monsieur Richard, un riche promoteur immobilier est retrouvé tué d’une balle dans la tête chez lui. La domestique alerte la police. Ses tableaux de maîtres lui ont été dérobés. L’inspecteur Lechat mène l’enquête en compagnie de l’inspecteur Chemin. Très vite l’inspecteur Lechat soupçonne soupçonne la femme du défunt d’avoir assassiné son mari. Mais son alibi tient bon, malgré les tentatives de le détruire. Au bout de quelques mois l’inspecteur Lechat est mis à la retraite…
CRITIQUE
Claude Lelouch se fait plaisir et nous fait plaisir avec ce polar décontracté et bon enfant.
Les acteurs s’amusent avec la « méthode Lelouch » qui alterne figures (scènes) imposées et figures libres (improvisations). Dialogues aux petits oignons, improvisations amusantes (on décèle aisément les scènes non écrites). Nous avons droit aussi à des scènes de virtuosité en voiture et en moto. Cela plaît ou non.
Claude Lelouch est en roue libre et ne nous prend pas la tète avec ses superstitions et ses « hasards » qui n’en sont pas qui parasiteront bientôt son cinéma. Voici un film qui sans grimper dans les sommets du 7ème art, divertit.
Serge Reggiani (1922-2004) et Philippe Léotard (1940-2001) sont géniaux dans leur relation de flics.
Michèle Morgan (1920-2016) a effectivement de beaux yeux.
Francis Lai (1932-2018) illustre le film d’une musique discrète (dans le film) et agréable.
Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Ce sont les scènes de chronométrages d’un aller-retour paris-banlieue en voiture puis en moto. Figures libres pour les acteurs Serge Reggiani et Philippe Léotard qui n’apparaissent pas et ont donc ajouté le dialogue en studio.
L’ANECDOTE
Après 7 années d’absence du grand écran depuis « Benjamin ou les mémoires d’un puceau » de Michel Deville, réapparition de Michèle Morgan qui avait marqué au cinéma le jeune Claude Lelouch.
NOTE : 14/20
Video & Photo
