CERTAIN MONSIEUR BINGO (UN)
- Daniela Bianchi, Franco Andrei, Gianni Rizzo, Giorgia Moll, Giulio Bosetti, María Granada, Peter Van Eyck, Stewart Granger
- Sergio Sollima
- Aventures, Espionnage, Thriller
- 1966
- Requiem per un agente segreto
- Italie, Espagne, RFA
- Antonio Del Amo, Sergio Donati, Sergio Sollima
- Antonio Pérez Olea, Piero Umiliani
Synopsis
Maroc, Marrakech années 1960, un agent secret américain se fait liquider. Le dernier d’une longue liste. Les services secrets décident qu’il faut recruter un mercenaire sans état d’âme et efficace. Ainsi John Merrill coche-t-il les cases. Un homme va le chercher à Berlin Est où il est en train de faire passer des berlinois d’Est en Ouest pour une somme rondelette. A Marrakech son contact (un pied tendre) l’amène à sa planque…
CRITIQUE
Sergio Sollima (1921-2015) commence sa carrière de réalisateur par trois films d’espionnages « à l’italienne ». C’est à dire inspirées des aventures de James Bond mais avec beaucoup moins de moyens. « Un certain monsieur Bingo » (titre français épouvantable) est son troisième film de ce genre.
Le film est juste plaisant à voir. L’intrigue n’a guère d’importance. Le film repose beaucoup sur les décors de la ville de Marrakech et sur les acteurs.
Ici un Stewart Granger en quête d’un second souffle dans sa carrière Hollywoodienne, et autour de lui des seconds couteaux italiens. Et deux joies femmes qui n’iront pas au bout du film Daniela Bianchi et María Granada.
Sergio Sollima parvient à donner du rythme à son film et à ne pas perdre le spectateur.
La musique du film est un des meilleurs éléments. La chanson interprétée par Lydia MacDonald est bonne, et le thème est superbe.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Dans un cabaret une jeune stripteaseuse danse sur un air de paso doble survitaminé. Derrière elle des images de corrida sont projetées. Mais elle se rapproche de la source de projection et la corrida se projette sur son ventre.
Belle scène. Sergio Sollima fait une belle trouvaille visuelle.
L’ANECDOTE
La musique que ce soit sur Wikipedia, ou IMDB est créditée au compositeur ibère Antonio Pérez Olea.
Cependant le CD sorti en 2001 crédite Piero Umiliani pour la musique et ne fait jamais allusion au compositeur espagnol.
NOTE : 12/20