CARAVANE DE FEU (LA)
- Bruce Cabot, Howard Keel, Joanna Barnes, John Wayne, Keenan Wynn, Kirk Douglas, Robert Walker
- Burt Kennedy
- Buddy movie, Western
- 1967
- The war wagon
- USA
- Clair Huffaker
- Dimitri Tiomkin
Synopsis
Taw Jackson après trois ans de prison revient, revient en ville. Mais ses terres ont été spoliées par Frank Pierce devenu le potentat de la région grâce à la mine d’or sur le terrain dont il a dépossédé Jackson.
Jackson ne cache pas qu’il veut récupérer son bien. Aux quatre coins de la région il va chercher des acolytes. Il commence par un ancien adversaire nommé Lomax, pistolero hors pair qu’avait engagé Pierce pour qu’il tue Jackson. Il ne l’a que blessé. Il recrute aussi un indien Kiowa, un jeune spécialiste des explosifs ainsi qu’un un vieux et sa jeune femme infiltrés dans la bande de Pierce. Jackson veut attaquer le convoi d’or hebdomadaire effectué en chariot blindé et muni d’une tourelle armée d’une gatling gun…
CRITIQUE
Ce western est plaisant à voir.
D’une part il y a la confrontation entre deux stars John Wayne tout en rondeur et Kirk Douglas qui instille son style nerveux et du cynisme. Certes on aurait pu attendre un peu plus pour ce buddy-movie, surtout plus de confrontation ou de coups tordus.
Le scénario écrit par l’auteur du roman, et aussi auteur de quelques westerns parmi lesquels « Les rôdeurs de la plaine » (« Flaming star« ) (1960) de Don Siegel, « Les comancheros » (« The comancheros« ) (1961) de Michael Curtiz, et « Rio Conchos » (1964) de Gordon Douglas, utilise les ressorts du film d’action avec à la clef une attaque de fourgon blindé.
On a un peu du mal à croire que le héros qui veut recouvrer son bien se fasse aider par toute une tribu d’indiens rebelles. Mais à ce moment là du film le spectateur est pris par la montée en puissance de l’action et ne se pose plus trop de questions.
La fin réserve une légère surprise assez sympathique et iconoclaste.
Burt Kennedy réalise son film avec efficacité. Il n’évite pas quelques incohérences scénaristiques.
Les deux stars jouent habilement sur les rapports de force fluctuants ce qui fait bien sourire.
Dimitri Tiomkin ne signe pas sa meilleure musique, loin de là! La chanson du générique n’est pas exempte de reproches, mais quelques instants dans le film sont assez bien soulignés par la partition, et ce sont plutôt les scènes de transition les mieux réussies sur le plan musical.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’attaque du convoi blindé au grand galop. Spectaculaire.
L’ANECDOTE
Les Etats-Unis sont en guerre au Vietnam. Avant ce western John Wayne a participé à un documentaire sur le sujet. L’année d’après il réalise « Les bérets verts » (« The green berets« ) peut-être le seul film (du moins je n’en connais pas d’autres) pro-guerre du Vietnam pendant la guerre.