CANONS DE NAVARONE (LES)

Synopsis

1943 en Grêce, les allemands empêchent deux mille soldats anglais d’évacuer l’île de Kheros. Deux énormes canons perchées sur la falaise de Navarone empêchent tout navire ennemi d’approcher. Mallory et 5 hommes ont pour mission de s’infiltrer et de détruire ces canons. Ils recevront l’aide de la résistance grecque, mais la mission est sérieusement plus difficile à mener, après l’accident d’un des membres, et la traîtrise qui oblige Mallory et les siens à fuir l’armée allemande sans cesse sur leur talon…

CRITIQUE

Film de guerre à l’intrigue bien menée, réalisé avec savoir faire mais sans génie mais peut-être est-ce la loi du genre qui a produit très peu de chef d’œuvre.

Ce film exalte l’héroïsme de quelques individus qui ont permis de changer les situations sur le terrain militaire.

Le casting est très bon, Anthony Quinn et David Niven en tête.
Gregory Peck semble un peu falot dans son rôle.
Irene Papas fait de son mieux pour sauver son rôle au milieu de tous ses hommes.

La musique de Dimitri Tiomkin très martiale est de bon aloi mais parfois un peu redondante. Dans la lignée de films ayant pour cadre la seconde guerre mondiale comme « Les 12 salopards » (« The Dirty dozen« ) (1967) de Robert Aldrich ou « Quand les aigles attaquent » (« Where eagles dare« ) de Brian G. Hutton.

Un bon divertissement.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène finale de l’explosion de la falaise où sont logés les canons. Oscar des meilleurs effets spéciaux. Spectaculaire.

L’ANECDOTE

Le scénariste Carl Foreman, également scénariste de « Le train sifflera trois fois » (« High noon« ) (1952) de Fred Zinnemann a été blacklisté lors de la chasse aux sorcières du maccarthysme qui fit plier Hollywood dans les années 1950.

NOTE : 14/20