Synopsis
Cabo Blanco village balnéaire du Pérou en 1948, au large le HMS Orient Star fait des fouilles sous marine. Un engin sous marin avec une personne à bord est mis à l’eau. Le but retrouver l’épave du Brittany qui aurait coulé au large de Cabo Blanco. Mais l’engin est attaqué par de mystérieux hommes grenouilles. Il est plastiqué. Le lendemain à Cabo Blanco le capitaine du HMS Orient Star dénonce les résultats de l’autopsie de l’explorateur sous-marin communiqué par la police locale largement corrompue. Ce même jour une jeune femme Marie Alessandri, arrive dans un hôtel tenu par un américain Giff Hoyt qui a trouvé ici un havre de paix…
CRITIQUE
Film mollasson, d’aventures mollassonnes.
Passons sur les (quelques) ressemblances avec « Casablanca » (1941) de Michael Curtiz il y en a. Peu nombreuses et peu frappantes.
Le film commence par la présentation d’un personnage qui fait aussi office de voix off. Problème : au deux tiers du film, ce personnage (le capitaine du HMS Orient Star) passe à la trappe de l’oubli.
De même personne n’ira rechercher le trésor dont les coordonnées géographiques sont données en toute fin du film.
Mais pourquoi ce découpage sur trois journées qui n’apporte rien à la dramaturgie générale?
Les défauts de ce film sont très nombreux.
en plus d’un scénario décousu, d’une réalisation langoureuse et d’une interprétation peu concernée.
La musique de Jerry Goldsmith fait ce qu’elle peut pour sauver l’entreprise. Elle surnage à peine.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Lors de la confrontation finale entre Giff Hoyt, le chef de la police locale Terredo et le potentat local Beckdorff dans la hall de l’hôtel de Hoyt. Le juke Box Rock-Ola Model 1428 se met à lire un disque rayé. Hoyt tente le bluff en disant qu’il est piégé et va exploser… Le spectateur incrédule, attend mais rien ne se passe, attend mais rien ne se passe, attend mais rien ne se passe, attend mais rien…!
L’ANECDOTE
Charles Bronson déçu (forcément déçu) indique qu’il avait choisi de tourner ce film parce qu’il n’y avait pas beaucoup de violence et que cela lui rappelait les films d’aventures de son enfance.