Synopsis
Le peuple Apache est vaincu. Geronimo et ses guerriers sont déportés en Floride de l’autre côté du pays. Masai ne se résout pas à cette défaite. Il n’a qu’une envie reprendre les armes. Il profite d’un séance photo dans le wagon pour échapper à ses geôliers. Il reprend le chemin de sa terre. Des semaines de voyage. Il rencontre un indien Cherokee et sa femme dont le peuple a fait la paix avec les blancs. Ils se sont sédentarisés et cultivent la terre. Le Cherokee lui conseille de l’imiter il lui donne des graines à semer. Mais Masai a plus soif de vengeance que d’imiter le blanc…
CRITIQUE
Robert Aldrich n’est pas Delmer Daves.
Et là ou le second a parfaitement réussi, le premier a plutôt échoué.
Effectivement « La flèche brisée » (1950) et « Bronco apache » sont des films pionniers sur la réhabilitation des indiens, que le cinéma jusque-là montrait comme des empêcheurs de coloniser en rond.
Mais voila « La flèche brisée » est un chef d’œuvre et pas « Bronco apache« . La faute à un scénario pas très passionnant. Le film nous raconte l’histoire d’un homme seul et non d’un peuple (déjà vaincu) contre tous. Dont l’issue ne peut-être que fatale.
Ce qui nous amène donc à la fin du film complètement ratée par un happy end incroyable. Ce n’est pas la faute à Robert Aldrich qui malgré l’appui de son acteur principal pour sa première réalisation n’a pu avoir raison face au studio qui a exigé cette fin imbécile et gnangnan.
Les scènes d’action sont réussies, Burt Lancaster et Jean Peters sont crédibles en indiens.
Ce film est un film mineur dans la filmographie de Robert Aldrich qui ne fait que débuter.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Masai est dans la ville de Saint Louis. Il n’avait jamais vu de ville de sa vie et il longe les rues ne comprenant pas tout ce qu’il voit et aussi craignant de se faire rattraper. Burt Lancaster magnifique!
L’ANECDOTE
Six mois plus tard Robert Aldrich sortira le Western cynique « Vera Cruz » (1954) avec Gary Cooper et Burt Lancaster.