Synopsis
Howard Nightingale un shérif du Texas ayant des ambitions sénatoriales et en pleine campagne électorale, est contraint de chambouler son emploi du temps pour poursuivre Jack Strawhorn un dangereux bandit. Il commande une brigade de 5 adjoints redoutables. Strawhorn pensant tendre un piège à la brigade est pris à son propre piège. Le shérif l’amène dans la ville la plus proche du chemin de fer où un train est mis à sa disposition pour sillonner le pays. Après une fête pour cette capture puis un discours électoral durant lequel les membres de sa brigade détournent les femmes et jeunes filles de la ville, Strawhorn est amené dans le train direction Austin pour y être jugé…
CRITIQUE
A Hollywood il est de notoriété qu’un film réalisé par un acteur mérite un grand intérêt.
Et ce film n’est pas une exception.
D’une part cela se termine mal pour le héros. Enfin c’est une belle réflexion sur le pouvoir, sa représentativité, et les moyens utilisés pour y parvenir.
Car le discours du « bon » est réactionnaire au possible limite fascisant, tandis que celui du voleur et assassin est plus lucide politiquement.
Effectivement pour les habitués du western le film s’avère un poil rugueux car il met dans un certain inconfort le spectateur non habitué à voir un héros aussi nocif.
Kirk Douglas use (et abuse) de ralentis. Dommage. Il s’en tire cependant avec les honneurs sur le plan de la réalisation.
On peut regretter un sous emploi de la musique de Maurice Jarre.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La scène finale poignante dans laquelle le shérif perd sa brigade et ses ambitions politiques d’un coup.
L’ANECDOTE
Seconde réalisation de l’acteur et producteur Kirk Douglas. Ce western bien accueilli par la critique au festival de Berlin, est un échec public qui ruine définitivement ses ambitions de metteur en scène.