BLUES BROTHERS (THE)
- Cab Calloway, Carrie Fisher, Dan Aykroyd, Henry Gibson, James Brown, John Belushi, John Lee Hooker, Ray Charles
- John Landis
- Comédie, Comédie musicale
- 1979
- The Blues Brothers
- USA
- Dan Aykroyd, John Landis
- standards de soul music jazz et blues
Synopsis
Chicago et alentours, années 1980 Jake « Joliet » Blues sort de prison son frère Elwood vient le chercher et l’emmène à l’orphelinat où ils ont été élevés. Ils apprennent que celui-ci menace d’être démoli si les 5000$ d’arriérés d’impôts dus ne sont pas réglés. Les Blues Brothers décident alors de remonter leur groupe et de faire une tournée pour ramasser la somme. Ils se mettent donc en quête des membres du groupe. Nombre d’ennemis se mettront sur leur chemin. Mais les Blues Brothers sont en mission divine…
CRITIQUE
Comédie musicale débridée.
Ce film de blancs est un hommage fait à la musique noire américaine. Du jazz (Cab Calloway), au blues (John Lee Hooker) et à la soul music (James Brown, Ray Charles et Aretha Franklin).
L’intrigue est très très mince et prétexte à des scènes d’actions spectaculaires dans lesquelles les décors et les voitures (par dizaines) finissent en ruines.
John Landis fait appel à la crème de la musique noire pour faire des apparitions dans des numéros musicaux endiablés.
Le duo Dan Aykroyd et John Belushi fonctionne à merveille grâce à leur look de gangsters d’opérette et leurs physiques aussi dissemblables qu’énergiques dans leurs danses dégingandées. C’est du magnifique n’importe quoi.
Malgré tout le film cherche à émettre un message de fraternité au delà de la couleur de peau.
On se marre comme des bossus à leurs absurdités, aux carambolages en séries, au sort fait aux nazis, et au grand délire final sur la place et dans l’immeuble des impôts de Chicago.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Au choix : la poursuite en voitures dans les rues de Chicago ou bien le siège militaro policier en centre ville.
L’ANECDOTE
Le tournage a été pour le moins mouvementé. D’autant plus mouvementé que la cocaïne circulait sur le plateau et que Jim Belushi, le plus accroc de tous à cette drogue et à l’alcool se mettait dans des états où il était incapable de tourner quoique ce soit.
Les retards s’accumulent le film après premier montage dure 2h20. Il est ramené à 2h.
Le budget initial 17,5 millions de dollars finit à 27,5 millions.
De plus il est distribué avec des restrictions territoriales. Pour des raisons raciales. Pas question que des noirs aillent dans des quartiers blancs pour voir le film! Le film perd quasiment 50% de couverture en terme de salles d’exploitation.
Par chance le film est un succès.