Synopsis
New York années 1990, Megan Turner est une jeune femme qui vient de gagner ses insignes de policière. Lors de sa première ronde nocturne elle se trouve témoin d’un braquage d’un magasin. Elle doit intervenir. Le face à face avec le braqueur tourne mal. En légitime défense elle abat l’homme en vidant son chargeur. Un quidam qui s’était jeté au sol, subtilise l’arme perdue par le défunt profitant du chaos. Alors que Megan Turner subit des interrogatoires de la part de sa hiérarchie qui s’interroge sur les circonstances de la mort du braqueur, l’homme en possession du revolver abat sa première victime sur la balle est gravée le nom de Megan Turner…
CRITIQUE
Kathryn Bigelow est de nos jours connue pour faire des films aussi virils qu’un John McTiernan (« Piège de cristal« ) ou un Richard Donner (« L’arme fatale« ) qui sont en plus des gros succès commerciaux. Un an avant son premier grand succès « Point Break » (1991, avec « Blue steel » la réalisatrice fait des gammes.
Et c’est prometteur. Ce n’est pas parfait, mais son film contient beaucoup de bonnes choses. Sur le fond (un scénario béton) comme sur la forme (des images nocturnes léchées).
Le spectateur peut regretter une deuxième partie qui embrasse la grandiloquence (bonjour les ralentis) et le gore.
Si spectacle il y a, il a nettement perdu en crédibilité et en intérêt.
Jamie Lee Curtis est tout à fait bien dans ce rôle de femme policière.
J’ai plus de réserve en ce qui concerne Ron Silver. Je l’ai trouvé assez médiocre notamment lors de ses scènes de schizophrénie.
La musique de Brad Fiedel est peu signifiante bien que le compositeur s’applique à la « métalliser » . Elle illustre sans lustre.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Eugene Hunt invite Megan Turner à faire un petit tour nocturne au-dessus de Manhattan. L’occasion Pour Kathryn Bigelow de faire montre de sa dextérité à filmer la ville et la rendre splendide dans ses reflets de verre de métal et de lumières.
L’ANECDOTE
Le festival de Cannes et la « Quinzaine des réalisateurs » qui je le rappelle est indépendante à la sélection officielle ne se trompe pas en sélectionnant le film et sa réalisatrice.
NOTE : 12/20