BIDASSE (LA)

Synopsis

Philadelphie années 1980, Judy Benjamin la bonne vingtaine fête son second mariage. Le premier ayant fini par un divorce après 4 années. Elle est issue d’une famille juive aisée. Elle a toujours été choyée par père et mère. Après la fête son mari lui fait l’amour et décède dans ses bras d’une crise cardiaque. Judy en plein désarroi psychologique et ne sachant que faire de son avenir confie ses malheurs lors d’une émission de radio nocturne. Lors de cette émission un homme lui dit détenir la solution pour elle et lui donne un rendez-vous. Cet homme est un recruteur de l’armée qui lui vend la vie militaire comme celle dans un club de vacances. Judy s’engage dans l’armée.

CRITIQUE

Sur un scénario superficiel mais pavé de bonnes intentions (message antimilatriste et féministe) servi par un casting très inégal (Eileen Brennan franchement à côté de la plaque) la comédie se traîne par manque de rythme.
Goldie Hawn sauve le film par son talent et sa plastique mais aussi parceque le personnage est bien écrit.

Howard Zieff n’est pas un foudre de guerre de la réalisation et de la mise en scène (direction d’acteurs).
Cette fable féministe sur fond de bidasseries, prend l’eau bien souvent et est sauvée la scène suivante par la présence magnétique de l’actrice principale.

Armand Assante en gynécologue français et goujat camouflé tire son épingle du jeu.

La musique de Bill Conti ne transcende pas le film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le fiasco du mariage en France. Et le départ de Judy vers la liberté.

L’ANECDOTE

Tourné après son seul film étranger « Viaggio con Anita » (1979) de Mario Monicelli le film est un véritable succès aux Etats-Unis  Ce n’est pas pour autant que sa carrière a vraiment décollé.

NOTE : 10/20