BEETLEJUICE

Synopsis

Petit village de la Nouvelle Angleterre (USA), Barbara et Adam Maitland passent leur vacances dans leur immense manoir. Adam travaille sur la maquette du village tandis que Barbara décore la maison. Le couple est harcelé par une certaine Jane Butterfield qui veut les inciter à vendre leur maison pour réaliser une belle opération immobilière. Mais ils la repoussent gentiment. Barbara et Adam partis faire quelques emplettes, sur le chemin du retour, en voulant éviter un chien à hauteur d’un pont couvert, plongent dans la rivière. mais rentrant à la maison trempés, ils s’aperçoivent vite qu’ils ne font plus partie du monde des vivants. Jane Butterfield n’a pas tardé à vendre le manoir au couple Deetz et leur étrange fille Lydia…

CRITIQUE

Indéniablement le film sur ses aspects techniques a pas mal vieilli.
Mais les situations joyeusement déjantées l’emportent.
Tim Burton avec ce deuxième long métrage introduit son imaginaire un poil morbide, souvent comique et parfois poétique avec déjà l’intrusion de la comédie musicale (ici sur les rythmes de Harry Belafonte), qu’il déclinera au fil de sa filmographie.

Si Alec Baldwin et Geena Davies sont un pâlots, Mickael Keaton arrache tout sur son passage. Ses apparitions sont anthologiques, n’hésitant pas à pencher vers un comique trivial mais sans vulgarité.

Tim Burton ne signe pas un grand film mais une comédie sympathique en dépit de quelques passages à vide et des effets spéciaux parfois hasardeux.

Bien entendu Danny Elfman signe une excellente bande originale. Le duo Burton/Elfman est d’une efficacité redoutable.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Adam et Barbara arrivent chez Junon qui les chaperonne, quelques membres d’une équipe de football américain décérébrés récemment décédés dans un accident de la circulation entourent celle-ci. Ceux-ci sont persuadés que c’est leur coache.