Synopsis
Gotha City années indéfinies, le journaliste Alex Knox s’allie à la photographe Vicky Vale pour faire des reportages sur un justicier qui porte un costume de chauve souris. Cet étrange personnage surnommé Batman a du pain sur la planche car la ville est gangrenée par le gang de Carl Grissom. Grissom apprend que son bras droit Jack Napier lui a subtilisé sa maîtresse. Pour se venger , il envoie Jack Napier dans un piège dans une entreprise de produits chimiques. La police intervient ainsi que Batman. Et un mano a mano entre l’homme chauve souris et le gangster finit dans un bain d’acide pour ce dernier passant pour mort. Mais Napier réapparaît en un personnage défiguré par un éternel sourire chez Carl Grissom et le tue. Puis il prend le pouvoir criminel. Désormais il se fait appeler « Joker »…
CRITIQUE
Film commande de la Warner qui voyait en ce personnage une machine à faire du cash. Ce qui est arrivé!
C’est quand même très « burtonien » dans son traitement avec un univers sombre qui lui va comme un gant mâtiné d’humour et d’un méchant (le joker) plus marrant que méchant.
Le film est une adaptation assez libre des comics books qui ne satisfait pas les fans du personnage.
Tim Burton fait rentrer le super héros dans son imaginaire au moins autant que Burton est entré dans celui de Batman. Ce qui en fait un film très personnel.
De plus la vedette du film ce n’est pas Batman mais le Joker. Et c’est la très onéreuse et très inspirée interprétation de Jack Nicholson que l’on retient dans ce film.
Le film tourne autour de 3 personnages Batman, le Joker et la photographe de presse Vicky Vale.
Les autres personnages sont plutôt sacrifiés.
Le film aurait mérité d’être plus long avec des rajouts de scènes d’action. La beauté de Kim Basinger fait son effet plus que ses talents d’actrice, quant à Michael Keaton volontairement transparent en Bruce Wayne, il assure quand même en Batman. Il est plutôt à l’aise dans les scènes d’affrontements.
Si les décors installés dans les studios londoniens de Pinewood son plutôt réussis et sont couronnés d’un oscar, il en est pas vraiment de même pour les effets spéciaux. Notamment les déplacements aériens du super héros sont trop rigides on en devine assez aisément les systèmes de filins.
Excellente musique symphonique et tonitruante de Danny Elfman.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’assassinat de Carl Grissom par le Joker scène hallucinante et drôle. Merci Jack Nicholson.
L’ANECDOTE
Pour apparaître dans le film Jack Nicholson a exigé un cachet de 60 millions de dollars plus un pourcentage sur les recettes du film (cinéma, video, et produits dérivés). La Warner a accepté en priant pour un bon retour sur investissement… Le film a fait un carton mondial. Ouf!