Synopsis

Jérusalem le jour du sacrifice de Jésus, Ponce Pilate donne le choix aux juifs entre sauver le messie ou bien une brute et voleur appelé Barabbas. Les juifs préfèrent sauver le bandit. Tandis que ce dernier est extirpé de sa geôle, commence pour Jésus le chemin de croix. Barabbas rentre chez lui mais sa femme Rachel convertie aux idées du christ ne supporte plus son mari et refuse qu’il la touche. Elle lui fait la prédiction que deux jours après sa descente au tombeau il ressusciterait. Barabbas n’en croit rien. Mais travaillé par le fait de devoir sa vie au crucifié, il se rend sur le lieu du supplice alors qu’une éclipse de soleil se manifeste. Deux jours après il est devant le tombeau grand ouvert et le corps du nazaréen disparu…

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CRITIQUE

Christopher Fry et quelques aides scénaristes adaptent un roman de Pär Lagerkvist. Sur la vie d’un bandit rustre épargné par le peuple juif, à la place d’un certain Jésus de Nazareth qui annonce un dieu unique et la fin d’une ère. Et qui va se retrouver jusqu’à la fin de sa vie seul confronté à des choix qui le feraient basculer du côté des romains ou des chrétiens mais qu’il éludera, ou ne saura prendre.

Film moralement plus complexe qu’un peplum ordinaire, en ce sens il est plus sophistiqué que « Ben-Hur » (1959) de William Wyler. Par contre il est bien moins spectaculaire et enlevé.

Certaines scènes sont trop longues comme celle dans la mine de souffre. D’autres absconses comme celle dans les catacombes qui n’apporte rien au récit.

Les effets spéciaux sont parfois peu réussis, et l’on devine aussi facilement le décor en carton pâte.

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La réalisation de Richard Fleischer s’inspire beaucoup des peintures de la renaissance. La scène ou l’on enfonce la couronne d’épine sur la tête de Jésus est caractéristique.

Reste qu’Anthony Quinn porte le film et le personnage de Barrabas sans la moindre encombre et participe pour beaucoup à la réussite du film. Il campe avec maestria un homme rongé par ce choix fait par les juifs qui l’ont épargné condamnant ainsi un prophète dont les paroles sont reprises par les gens qu’il rencontre et qui promettent une béatitude dans l’au-delà.

Il est entouré de seconds rôles de grande classe Silvana Mangano, Vittorio Gassman et Jack Palance qui incarne un gladiateur hallucinant.

Mario Nascimbene signe une belle musique avec de jolis solii de percussions pour les scène de tensions.

 

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LA SCÈNE D‘ANTHOLOGIE

On peut retenir la scène d’affrontement inégal dans l’arène entre Barabbas (Anthony Quinn) et Torvald (Jack Palance).

L’ANECDOTE

La scène de crucifixion de Jésus a été tournée pendant une véritable éclipse totale de soleil qui est passée par le nord de l’Italie le 15 février 1961.

NOTE : 12/20

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