Synopsis
Oregon début des années 2000, après une évasion improvisée Joe et Terry entament une cavale ponctuée de braquages de banque. L’amitié de ces deux braqueurs au profil physique et psychologique très différent semble indéfectible. Dans leur périple ils sont aidés par Harvey jeune homme qui veut devenir cascadeur et rêve de se faire une place à Hollywood. Jusqu’au jour ou Terry suite à un accident, ramène Kate, femme insatisfaite dans son ménage et qui cherche de nouveaux horizons…
CRITIQUE
Barry Levinson a voulu renouveler le genre du film de braquage ou celui de la comédie romantique. En alliant les deux et en y injectant le road movie. Las ! Si l’intention est louable, le résultat l’est beaucoup moins.
Le film commence pourtant sous de bons hospices : une évasion rocambolesque et une planque improvisée dans une maison où deux tourtereaux tentent de vivre une sexualité embarrassée.
Mais très vite, le film s’enlise et ce ne sont pas les braquages filmés en caméra de surveillance, et l’arrivée de la pourtant merveilleuse Cate Blanchett, qui ranime quoi que ce soit.
Une indifférence envahit le spectateur devant un étalage de platitudes servies par trois acteurs un brin cabots. La palme à Billy Bob Thornton.
Le buddy movie fonctionne très moyennement pourtant les caractères des personnages sont suffisamment opposés pour prétendre à plus de comédie.
Il ne faut pas compter sur la fin du film qui s’avère largement téléphonée et qui échoue à raviver l’intérêt.
La réalisation de Barry Levinson ne transcende rien du tout. Pas plus que la musique de Christopher Young largement saupoudrée de hits pop-rock.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La scène de la dans entre Bruce Willis et Carte Blanchett sur une plage. Au moment où le spectateur se demande d’où provient le son de la chanson sur laquelle ils esquissent les pas… fin de la scène. C’est pas très réussi et très gnangnan.
L’ANECDOTE
Le film dénombre une soixantaine de lieux de tournages. Road movie oblige!