BAIE SANGLANTE (LA)
- Chris Avram, Claudine Auger, Claudio Volontè, Isa Miranda, Laura Betti, Leopoldo Trieste, Luigi Pistilli
- Mario Bava
- Horreur
- 1971
- Reazione a catena
- Italie
- Dardano Sacchetti, Filippo Ottoni, Franco Vanorio, Gene Luotto, Gianfranco Barberi, Giuseppe Zaccariello, Laura Betti, Mario Bava, Sergio Canevari
- Stelvio Cipriani
Synopsis
Italie, aux abords d’une baie paisible, dans une villa cossue, une vieille comtesse paraplégique est assassinée par son mari par pendaison, mais il est aussitôt assassiné lui aussi. Le tueur fait disparaître le corps du mari. Peu de temps après quatre jeunes touristes, décident de s’arrêter dans cette localité. Ils s’introduisent dans une villa inhabitée. Les uns après les autres vont mourir sous les coups d’un mystérieux assassin…
CRITIQUE
Mario Bava, se détourne légèrement du giallo pour (peut-être) inventer ou tout au moins préciser le genre du slasher.
Qu’en résulte-t-il ? A vrai dire c’est plutôt décevant. Car l’élimination de personnes de morts violentes et si possible à l’arme blanche, cela ne fait pas un scénario même écrit par 9 personnes. Et si le début du film est très accrocheur, le film tourne rapidement à vide et l’ennui s’installe.
La fin est une catastrophe.
Quant à l’interprétation, les acteurs semblent perdus hébétés dans cette production sans queue ni tête. La faute sûrement à ce sous-genre sans grandes ambitions si ce n’est de faire de la pornographie meurtrière avec abondance de sang qui gicle. Il manque une enquête policière ou le suspens d’un thriller pour susciter un commencement d’intérêt.
Cependant le film bénéficie d’une photographie superbe, colorée, avec de forts contrastes, ainsi que d’une musique signée Stelvio Cipriani qui s’inspire du style de son aîné Piero Umiliani.
Sur le plan esthétique le film est réussi.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Les deux enfants du couple homicide, tuent leurs parents d’un coup de fusil. Fin hautement improbable et des plus je-m’en-foutiste du cinéma.
L’ANECDOTE
Mario Bava s’est essayé à plusieurs genres du cinéma populaire italien appelés filone : Le western, le peplum, la science fiction, le poliziottesco, le giallo et le film d’horreur. C’est surtout dans ces deux derniers genres qu’il s’est fait une renommée de petit maître.