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Synopsis

Une femme arrive dans une casse automobile. Elle veut acheter des pièces détachées. Roland, qui semble gérer cette casse refuse de lui vendre quoi que ce soit. D’autant qu’il doit partir et qu’il est pressé. La femme se propose de l’accompagner n’ayant rien d’autre à faire. L’homme finit par accepter. Tous deux se rendent sur un terrain où un avion d’acrobatie évolue. Il s’agit d’un entrainement pour permettre au pilote, Manu de passer sous l’arc de triomphe de Paris. L’entrainement achevé, Laetitia et Roland se placent sur l’Arc de Triomphe, en attendant que Manu fasse son exploit. Mais un immense drapeau est déployé dans l’arc du monument. Manu après avoir remonté les Champs Elysées sur son biplan, il est contraint d’abandonner et de perdre ainsi la fortune promise à son exploit…

CRITIQUE

Sachez avant tout qu’il y a beaucoup de critiques favorables (en fait une large majorité) à ce film. Et que donc cet article fera dans la dissonance.

Pour un film qui exalte l’aventure, il me semble (en fait je suis sûr) que l’on a fait plus exaltant. L’aventure se paye cher avec Robert Enrico et José Giovanni. Il ne reste plus grand monde du trio d’aventuriers à la fin du film.
C’est plus un tue-l’aventure qu’autre chose. Ce film m’est apparu comme la mise en exergue de l’échec et de la mort violente lorsque l’on veut vivre une vie aventureuse.
Le film est assez décousu avec une introduction plutôt longuette avant d’arriver à la chasse au trésor. La chasse au trésor est en revanche plutôt expédiée et pourtant c’est le meilleur du film. Et la conclusion du métrage à nouveau laborieuse. Le film manque de rythme.

En revanche il est vrai que le film est une ode à l’amitié. Ici une amitié à trois dont une femme. Ce qui est original. Mais semblait pour les scénaristes comme une impasse, le personnage féminin disparaissant prématurément.

Robert Enrico (1931-2001) tourne de belles images sur les côtes africaines et aux alentours du Fort Boyard. Il voulait définir ce qu’est l’aventure en tournant ce film. C’est en partie un échec.

L’interprétation relève la sauce. Le charisme des deux acteurs principaux Lino Ventura et Alain Delon joue à plein.
Mais c’est insuffisant.
Le personnage qu’interprète Joanna Shimkus a l’épaisseur du papier à cigarette et c’est regrettable. Les scénaristes auraient pu en faire quelque chose de plus consistant qui aurait sûrement donné du peps à cette histoire.

Enfin la musique de François de Roubaix est elle aussi limitée dans son développement thématique.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’arrivée sur Fort Boyard où l’on voit le bâtiment dans un piteux état. Aujourd’hui le fort est (par la grâce de la télévision et du département des Charentes Maritimes) sauvé de la ruine.

L’ANECDOTE

José Giovanni (1923-2004) tourne une sorte de suite mais c’est Michel Constantin qui reprend le rôle de Lino Ventura tout en ne s’appelant plus Roland mais Stan.

NOTE : 11/20

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