Synopsis

1939 Lady Sarah Ashley quitte l’Angleterre pour se rendre en Australie où son mari a monté un ranch pour vendre des bêtes à cornes à l’armée qui a besoin de ravitaillement avec la menace de guerre qui approche. Mais ce secteur est un monopole détenu de haute lutte par Lesley « King » Carney qui n’apprécie pas la concurrence et élimine celle-ci brutalement. C’est ainsi que quand Lady Ashley arrive au domaine Faraway Downs, son mari est déjà mort, tué d’un coup de lance. Ce qui permet de faire porter l’accusation sur un aborigène nommé King George. Mais Lady Ashley est bien déterminée a achever l’oeuvre de son mari : Amener le bétail jusqu’au port de Darwin…

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CRITIQUE

Ce film est une énormité indigeste, bruyante aux couleurs étranges et anti-naturelles.

Un vaste salmigondis qui mélange le western, le film de guerre, la comédie dramatique, le mélo et le drame.
Baz Luhrmann n’a aucune sobriété dans sa réalisation. Tout y est ampoulé. Comble de malheur les effets spéciaux sont catastrophiques. Le mauvais goût triomphe dans cette fresque interminable qui lorgne sur le déjà boursouflé « Autant en emporte le vent » (« Gone with the wind« ) (1939).

Baz Luhrmann (australien) veut nous parler de la ségrégation raciale et du nettoyage ethnique appelé pudiquement « générations volées » en Australie avant la seconde guerre mondiale.
Mais en  même temps il a peur de rebuter le public avec un sujet trop lourd. Alors il le noie dans une histoire de rivalité de marchands de bêtes à cornes peu utile, et pour lors, passe à côté de son sujet.

Le casting se débat comme il le peut dans des scènes tournées sur fond vert. Nicole Kidman et Hugh Jackman parviennent à tirer quelques scènes vers le haut.

Mais le pire de tout c’est la musique omniprésente de David Hirschfelder. Pas une scène qui ne soit pas accompagnée de ce flot interminable de notes insupportables. Hirschfelder se fourvoie dans sa composition, et le montage abuse de la musique. Un véritable supplice de 155 minutes!

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LA SCÈNE  D’ANTHOLOGIE

Les hommes de main de Lesley « King » Carney ont mis le feu autour du camp de Lasy Sarah Ashley et de Drover, affolant les 1500 têtes de bétail qui se ruent vers un précipice. Trucages désastreux, animatronics à la ramasse la scène est coulée par des effets spéciaux approximatifs.

L’ANECDOTE

Le film a nécessité neuf mois de tournages et a du traverser le pays de part en part pour y trouver des décors naturels.

NOTE : 07/20

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