AU-DELÀ DE NOS RÊVES

Synopsis

Sur le lac Majeur deux petits voiliers se heurtent. C’est ainsi que se rencontrent Chris et Annie deux américains qui vont vite se marier. Mais un premier drame frappe le couple avec la perte de leurs enfants. années plus tard c’est Chris qui décède dans un accident de la circulation. Chris arrive au paradis…

CRITIQUE

Si sur le plan formel le film est une réussite, a ce titre l’oscar pour les effets spéciaux est mérité, sur le fond nous sommes bien loin du compte.

Depuis le succès de l’inénarrable « Ghost » (1990) Hollywood se jette sur le filon post mortem. On peut dire que ce film est une des apogées du genre.

Pensum en forme de salmigondis sur la mort, le paradis, l’enfer, et l’amour.
Méli-mélo métaphysique de comptoir où l’on nous montre tout et son contraire. On ressort de ce film abasourdi par tant de n’importe quoi au mètre de pellicule.

De plus tout est fait pour arracher les larmes au spectateur mais trop c’est trop et ce sont plutôt des sourires narquois qui émanent de ma personne sans cœur à la vue de ces jérémiades sans fin que nous assènent Robin Williams et Annabella Sciorra prescrites par le scénario de Ronald Bass.

Vincent Ward a revu les impressionnistes ainsi que Giorgio de Chirico et Jérôme Bosch avant de réaliser son film et donne une très grande originalité visuelle à l’oeuvre.
Il abuse cependant un peu trop des ralentis, et si effectivement on en prend plein la vue, c’est insuffisant pour en faire un bon film.

La musique de Michael Kamen fait le job. Elle accompagne au mieux le film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Arrivée du héros en Paradis. Celui-ci est un tableau impressionniste « vivant ». Choc visuel.

L’ANECDOTE

Ennio Morricone devait composer la musique du film. Ce qu’il a fait. Mais il en ressort qu’après des pré-tests celle-ci a fait les frais d’un mécontentement assez général. Cependant sortie pour le grand public, et écoutée on ne saisit pas les arguments qui ont fait que la musique du maestro ait été mise au rebut.

NOTE : 07/20