ART DU MENSONGE (L’)

Synopsis

Roy est un vieux monsieur qui surfe sur les sites de rencontres sous pseudo. Betty n’est guère plus jeune et la voici qui tchatte avec Roy jusqu’à prendre rendez-vous au restaurant. Mais Roy est un arnaqueur et il a monté une filouterie avec son ami Vincent dans de faux investissements. Roy filoute aussi Betty notamment sur sa condition physique. Betty malgré les réticences de son neveu héberge Roy afin de lui éviter de monter les trois étages qui mènent à son appartement. Le loup est entré dans la bergerie…

CRITIQUE

Le montage de ce film en est sa ruine!
Très vite le spectateur comprend que tel sera pris qui croyait prendre. Et donc un amateur de films  comme « Les arnaqueurs » (« The grifters« ) de Stephen Frears, « La prisonnière espagnole » (« The spanish prisonner« ) (1997) de David Mamet ou « Les neufs reines » (« Las nueve reinas« ) de Fabiàn Bielinsky s’ennuiera quelque peu à ce déballage prévisible de rebondissements éventés.

Bill Condon ne semble pas très inspiré par ce qu’il filme.  Et le scénario a quelques invraisemblances qui surgissent vers la fin (ruinant ainsi tout le travail en amont).

Dommage! Helen Mirren et Ian McKellen sont très bien.

La musique de Carter Burwell mérite aussi le détour.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Betty dit à Roy qu’elle a reconnu son violeur qui a abusé d’elle en 1943! Comment croire alors qu’elle ait pu héberger cet homme si longtemps, et mener cette comédie de séduction?

L’ANECDOTE 

10 millions de dollars pour le budget du film pour un chiffre d’affaires mondial à 28 millions. Mais de grosses difficultés à l’export. Notamment en Europe.

NOTE : 09/20