Synopsis
Paris années 2010 le commissaire Buren et son équipe de jeunes fascinés par sa légende, ont des méthodes efficaces mais peu orthodoxes, et contestées par leur hiérarchie. Le commissaire Becker qui vient d’être promu à la tête de l’antigang demande à Buren d’user de moins de violence et de se conformer un peu plus au code de la police lors des arrestations. Mais un gang de braqueurs de banques et bijouteries écume Paris en usant de la violence jusqu’à assassiner certains témoin sur place…
CRITIQUE
Luc Besson a trouvé la relève!
Calmons-nous ceci n’est pas un compliment. Car les dialogues du film sont tout aussi idiots que dans les productions policières d’EuropaCorp, le scénario est tout aussi improbable que dans les bessoneries qui ont essaimé le cinéma français depuis « Taxi » (1998) de Gérard Pirès (production ARP et Leeloo Productions) jusqu’à « Taxi 5 » (2018) de Franck Gastambide.
Pour « Antigang » le choix de mélanger humour et action policière s’avère désastreux. Le point noir : les dialogues idiots et qui ne font même pas sourire.
Il n’y aura pas grand monde pour croire que Jean Reno en surpoids et 67 balais au compteur est l’homme de la situation pour jouer un commissaire de BRI. Il est un peu raide le commissaire Buren. Pas vraiment fringant.
Le film est truffé d’invraisemblances dans une scène on nous dit qu’un malfrat n’a plus de clavicule à cause d’une balle reçue, la scène suivante le malfrat frappe comme un sourd sur un flic avec son épaule bandée.
Les jeunes chiens fous qui entourent notre cacochyme font ce qu’ils peuvent pour exister, car il faut tout de même l’avouer il prend la lumière le vieux! Et donc de ce film qui sera vite effacé des mémoires de cinéphiles et des amateurs de films policiers, se sont les Alban Lenoir, Stéfi Celma et Oumar Diaw qui en feront les premiers les frais!
Reste la beauté de Caterina Murino (mais qu’allait-elle donc faire dans cette galère) qui permet de passer un peu le temps.
Benjamin Rocher, lorsqu’il n’utilise pas les ralentis à mauvais escient fait montre d’efficacité dans ses scènes d’action. Il perd le spectateur parfois dans la visibilité des scènes.
On parle de l’affiche pour dire un peu de bien du film? Ah! non. Elle est aussi mal fichue que le film. Au moins elle ne ment pas sur la marchandise!
Mais que ce film est long! (1h30). Interminable!
Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’antigang se rend chez un braqueur hors Paris, ils font assaut du repaire et arrêtent la bande sauf le cerveau qui s’enfuit en voiture, pourchassé par le commissaire Buren. Sur une petite route forestière, la poursuite bat son plein quand surgit une camionnette conduite par le capitaine Cartier en perpendiculaire qui tape la voiture du poursuivi. Mais comment a-t-il fait? S’est-il télétransporté pour arriver avec un tel bahut au niveau des voitures qui roulent à fond la caisse?
Bref une des maintes invraisemblances qui parsèment le métrage et que l’on est censé avaler.
L’ANECDOTE
Le film se vautre dans les salles de cinéma. Ah bon?