ANGLAIS SOUS LES TROPIQUES (UN)
- Colin Friels, Diana Rigg, Joanne Whalley, John Lithgow, Louis Gossett Jr., Maynard Eziashi, Sean Connery
- Bruce Beresford
- Comédie dramatique, Politique
- 1994
- A good man in Africa
- USA, Afrique du Sud
- William Boyd
- John Du Prez
Synopsis
Pays d’Afrique, peu avant Noël et en pleine campagne electorale présidentielle, Morgan Leafy est un jeune attaché d’ambassade qui attend que sa chance vienne et lui fasse quitter ce pays. Mais il l’attend en buvant et en courant le jupon. Son supérieur Arthur Fanshawe veut lui aussi quitter ce pays et faire un coup d’éclat. Organiser le voyage du futur président de ce pays africain en Angleterre. Il demande à Morgan Leafy de prendre contact avec le professeur Sam Adekunle grand favori des élections pour un petit voyage sur les bords de la Tamise…
CRITIQUE
Les affiches sont trompeuses et vendent Sean Connery comme acteur principal.
Ce n’est pas le fait. Sean Connery (1930-2020) n’a qu’un petit rôle. De tous les noms sur l’affiche il est celui qui apparaît le moins sur l’écran.
Sans être un naufrage le film n’est pas une véritable réussite. Tout d’abord à cause de l’affiche mensongère qui fait que le spectateur attend l’arrivée tardive de Sean Connery sur l’écran puis chaque brève intervention de son personnage, avec à chaque fois une frustration quand il disparaît de l’écran.
Car il faut le dire : mettre Sean Connery en second rôle relève de la folie tellement il attrappe la lumière au détriment des autres acteurs.
Reste le scénario écrit par le romancier William Boyd qui adapte son propre livre, et s’attarde plus sur la comédie de moeurs que sur la politique de la Grande Bretagne en Afrique. Si le film est sympatique il en est finalement vite oubliable.
Colin Friels qui n’est pas l’acteur le plus connu et reconnu du grand public fait un joli numéro de coureur imbibé d’alcool et donc manipulable et corruptible.
Diana Rigg (1938-2020) elle aussi apparaît peu mais son rôle de femme d’ambassadeur à la cinquantaine bien sonnée et frustrée sexuellement est savoureux.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’engueulade monumentale que l’ambassadeur donne à son attaché parcequ’un cadavre git à l’entrée de sa propriété et qu’il ne peut être bougé sans être marabouté moyennant finances.
L’ANECDOTE
Le film est un échec public et critique.
NOTE : 10/20