AMORE
- Alba Rohrwacher, Edoardo Gabbriellini, Flavio Parenti, Gabriele Ferzetti, Maria Paiato, Marisa Berenson, Pippo Delbono, Tilda Swinton
- Luca Guadagnino
- Drame
- 2009
- Io sono amore
- Italie, Grande Bretagne
- Barbara Alberti, Ivan Cotroneo, Luca Guadagnino, Walter Fasano
- John Adams
Synopsis
Milan dans les années 2000, en plein hiver, la riche famille Recchi se prépare a fêter l’anniversaire du patriarche. Toute la famille est réunie. Le vieil Edoardo décide de remettre les rênes de l’entreprise de filature textile à son fils Tancredi et son petit fils préféré Edoardo. Un ami de ce dernier, Antonio, qui est cuisinier, apporte par surprise un gâteau. Edoardo présente Antonio à sa mère Emma. Quelques mois plus tard au printemps, alors que le patriarche est mort, Emma découvre l’homosexualité de sa fille. Edoardo aimerait monter un restaurant avec Antonio. Emma, tandis que son mari Tancredi vit de longues périodes à Londres pour affaires, se rend au restaurant d’Antonio. Elle est subjuguée par la cuisine du jeune homme…
CRITIQUE
Heureusement que dans ce film la grâce de Tilda Swinton nous fait oublier l’ennui qui nous envahit.
Car disons le l’actrice est l’atout majeur du film. Bien devant le scénario un peu bateau et déjà vu, et une réalisation bien qu’élégante et pas très discrète, un brin mollasse.
Quelques jolis plans de la ville de Milan ou Londres mais ça ne fait pas la rue Michel.
J’aurais dit en italien pour résumé le film : I ricchi Recchi sono noiosi.
J’ai toujours du mal à m’apitoyer sur le portrait de riches qui s’ennuient à longueur de journée. Tilda Swinton et les acteurs nous font un joli défilé de mode, sur fond d’amours interdites.
Marisa Berenson fait aussi quelques belles apparitions, les hommes sont falots face à ces deux femmes.
La musique de John Adams qui n’est pas une création pour le film est quant à elle bien meilleure que le film.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La scène de la fuite finale. Tilda Swinton magnifique ainsi que Maria Paiato. fin plutôt réussie bien soutenue par la musique. Qui sauve en partie un film maniériste et ennuyeux.
L’ANECDOTE
Tilda Swinton co-produit le film.