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Synopsis

rueducine.com-Alessandro Alessandroni« Pour une poignée de dollars » (1964), « … Et pour quelques dollars de plus » (1965) ce sont les premiers sifflets du western italien dit « spaghetti ».
Ennio Morricone poussé par Sergio Leone pour composer une musique de western originale et jamais entendue jusque-là fait appel aux sifflets d’Alessandro Alessandroni pour agrémenter sa musique déjà exceptionnelle. C’est un coup de massue musical pour les cinéphiles.
En 1966 Les cris de coyotes dans le film « Le bon le brute et le truand » par la formation dirigée par Alessandro Alessandroni achèvera de faire de cet exceptionnel musicien un homme indispensable à toute création de Colonne Sonore du milieu des années 1960 à la fin des années 1970.

Alessandro Alessandroni est un autodidacte qui d’abord touche à plusieurs instruments :  guitare, mandoline, piano, saxophone, flûte, accordéon, et sitar. Lors d’animations de bals il passe allègrement d’un instrument à l’autre.
Il fait des études musicales au conservatoire de Rome où il obtient le diplôme et signe un contrat pour la maison Fonolux. Il entre dans l’orchestre de Nino Rota comme guitariste.

En 1954 il rentre dans le groupe vocal 4+4 dirigé par la compositrice Nora Orlandi. En 1956 il abandonne la formation pour créer son propre groupe I Cantori Moderni. Entre dans ce groupe la géniale soprano Edda dell’Orso qui prendra une place considérable dans les compositions d’Ennio Morricone. On y trouve aussi Gianna Spagnuolo qui aura des partitions de soprano soliste chez Ennio Morricone mais sera aussi la chanteuse italienne préférée des productions Disney pour chanter ses chansons de films animés.

1964 Ennio Morricone cherche un siffleur parmi le petit monde des musiciens. Alessandro Alessandroni se porte volontaire.
Alessandro Alessandroni portera le surnom « le sifflet », invention de Nino Rota.

Outre ses collaborations avec Ennio Morricone qui sont les plus fameuses, il travaille aussi avec Armando Trovajoli, Bruno Nicolai , Francesco de Masi et Piero Umiliani pour lequel il interprétera le très fameux « Mah nàh-mah nàh » du film « Svezia inferno e paradiso » (1968).

Il composera lui aussi une cinquantaine de musiques de films.
Mais aucun de ces films tous issus de la série b à z n’obtiendra un succès international, et aucune de ses musiques n’auront la puissance musicale de celles du maestro Ennio Morricone.

De grands chanteurs italiens comme Lucio Dalla, Patty Pravo, Claudio Baglioni et Gianni Morandi feront appel à lui pour agrémenter leurs chansons.
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Ses plus fameuses interventions dans les musiques en tant que soliste ou chef de chœur d’I Cantori Moderni sont « Il était une fois dans l’ouest« , « Il était une fois… la révolution« , « Compañeros« , « El Mercenario« , et « Mon nom est Personne« .

Les années 1980-1990 fatales au cinéma italien le seront tout autant pour Alessandro Alessandroni qui n’obtient plus de demandes de composition.

 

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