Synopsis
Washington 1873, Maison Blanche, Johnny MacKay est convoqué par le président Ulysses S. Grant. Le président est préoccupé par une guerre indienne qui fait beaucoup de victimes chez les pionniers. Il demande à MacKay qui a combattu les Modocs d’entamer de nouveaux pourparlers de paix avec la tribu rebelle menée par le Captain Jack. Mais MacKay, bien qu’acceptant sa mission, a bien des doutes sur les volontés des rebelles indiens à vouloir faire la paix…
CRITIQUE
Premier film produit par la société d’Alan Ladd (1913-1964). Et coproduit par Delmer Daves (1904-1977).
Une chose est sûre il y a très peu de films sur les guerres indiennes concernant la tribu Modoc (branche des Klamaths) et le chef rebelle Kintpuash dit « Captain Jack ».
Delmer Daves spécialiste du western a depuis « La flèche brisée » (« Broken arrow« ) (1950) montré sa sensibilité pour la cause indienne.
Dans ce film si le méchant est effectivement un indien, c’est son jusqu’auboutisme qui est condamné. On le qualifierait aujourd’hui de terroriste.
Delmer Daves alterne les scènes explicatives avec les scènes d’action.
Il signe une fin de son film, bien que tragique pour le chef rebelle, assez humaniste.
Si Alan Ladd est bien fade et pâlichon (n’est pas James Stewart qui veut) en revanche Charles Bronson est impressionnant. Il bouffe l’écran à chacune de ses apparitions.
La musique de Victor Young n’est guère mise en avant dans ce long métrage et l’on attend en vain les rythmes des tambours promis dans le titre original.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Sur un rocher plat, quatre blancs et deux Modocs viennent parlementer avec six Modocs rebelles. Mais c’est un guet-apens. Captain Jack et ses 5 comparses ont la ferme intention d’assassiner les émissaires du Président Grant. Grosse tension.
L’ANECDOTE
Le film alterne un mélange de décors de plateau et de décors naturels mais qui ne correspondent pas à l’environnement des Modocs. Le tournage a lieu en Arizona (Sud-Est de la Californie), la tribu se situant plutôt au Nord-Est de la Californie en Oregon.