AGENTS TRÈS SPÉCIAUX : CODE U.N.C.L.E.
- Alicia Vikander, Armie Hammer, Elizabeth Debicki, Espionnage, Henry Cavill, Hugh Grant, Luca Calvani, Sylvester Groth
- Guy Ritchie
- Espionnage, Thriller
- 2015
- The man from U.N.C.L.E.
- Grande Bretagne, USA
- David C. Wilman, Guy Ritchie, Jeff Kliman, Lionel Wigram
- Daniel Pemberton
Synopsis
Berlin années 1960, Napoleon Solo, un ancien militaire puis trafiquant d’art a été recruté par les services secrets américains. Envoyé à Berlin-Est il se rend dans un garage pour exfiltrer une jeune femme à l’ouest. Mais il est suivi par l’agent soviétique Illia Kouryakine qui a pour mission d’empêcher cette exfiltration quitte à éliminer l’agent américain. Mais après une course poursuite nocturne dans les rue de Berlin, par un filin tendu au sommet d’un immeuble proche du mur qui sépare la ville, Solo et Gaby Teller passent à l’Ouest. Le lendemain, Solo et Kouryakine apprennent qu’ils vont collaborer ensemble pour une mission en Italie afin de récupérer une bombe nucléaire fabriquée par le père de Gaby Teller…
CRITIQUE
Je n’ai pas eu l’honneur de voir la série télévisée. Je ne peux donc comparer l’original au film. Cependant le film qui remplit son job d’entertainment, reste au final plutôt en deçà des attentes, malgré son look chic et pop (les années 1960 il n’y a rien de tel pour donner cette sensation).
La réalisation de Guy Ritchie et le montage en split screen lorgnent largement vers « L’affaire Thomas Crown » (1968) de Norman Jewison et donnent donc le côté rétro recherché pour ce film d’espionnage.
Couleur vives et costumes signés Dior et Rabanne, le spectateur s’esbaudit sur le look du film, mais il déchante vite sur le contenu du scénario, bien léger. Comme quoi le nombre de scénaristes (4 en l’occurrence) n’est pas signe de qualité. Les méchants ne sont qu’esquissés, et plutôt que de nous en mettre deux (le mari et la femme) autant en garder un seul mais mieux défini.
Dommage car Elizabeth Debicki avait un bon potentiel d’actrice pour faire une méchante d’anthologie.
Sinon le film se laisse voir et s’oublie aussitôt.
La musique de Daniel Pemberton n’est pas vraiment transcendante.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La première scène de poursuite nocturne dans les rues de Berlin-Est. La Trabant (survitaminée) est à l’honneur!
L’ANECDOTE
Le film est un semi-succès (un semi-échec?). Pas sûr qu’une suite suive cet opus. La fin du film tendait pourtant vers un deuxième film…