4 DE L’AVE MARIA (LES)
- Brock Peters, Bud Spencer, Eli Wallach, Kevin McCarthy, Steffen Zaccharias, Terence Hill
- Giuseppe Colizzi
- Western, Western italien
- 1968
- I quattro dell'ave Maria
- Italie, Espagne
- Bino Cicogna, Giuseppe Colizzi
- Carlo Rustichelli
Synopsis
El Paso années 1880 Cat Stevens et Hutch Bessy, deux chasseurs de primes ramènent au shérif les bottes d’un outlaw qui est mort pulvérisé par la dynamite. Mais les preuves sont insuffisantes. Il leur faut renoncer à la prime. Ils deviennent donc bandits en dérobant l’or de la banque d’un certain Harold. Celui-ci pour récupérer le magot n’a d’autres moyens que de sortir de prison son ancien complice Cacopoulos qui attend la pendaison. Cacopoulos tue les deux hommes qui viennent le libérer puis se rend chez le banquier. Harold lui demande de récupérer l’or, Cacopoulos tue Harold…
CRITIQUE
Sur un sujet qui aurait pu être intéressant : la vengeance d’un homme trahi par ses complices qui a dans les pattes deux bandits intéressés par l’or, Giuseppe Colizzi tâcheron du western italien n’en fait qu’un produit de consommation courante, un peu longuet et mollasson qui annonce les westerns fayots du duo Terence Hill et Bud Spencer.
Les baffes commencent à pleuvoir et les coups de feu se font un peu plus rares.
Eli Wallach reprend à quelques détails près les tics de son personnage de Tuco dans « Le bon, la brute et le truand » (« Il buono, il brutto, il cattivo« ) (1966) de Sergio Leone.
Terence Hill est encore dans l’héritage d’interprétation d’un mix de Clint Eastwood et de Franco Nero.
Quant à Bud Spencer il a déjà trouvé son personnage de brute à la pensée limitée mais au grand cœur qui distribue les torgnoles sans compter.
L’originalité de ce film provient de la musique de Carlo Rustichelli qui se démarque du moule creusé par Ennio Morricone. Il illustre son film par une valse arrangée de plusieurs façons.
Amateurs de bons westerns spaghettis vous pouvez passer votre chemin.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’épisode mexicain qui voit un camp fusiller l’autre, puis un soulèvement. Le camp qui fusillait ayant perdu se fait fusiller à son tour. En fin un peu d’humour noir.
L’ANECDOTE
Le film s’inscrit dans une trilogie du réalisateur. Il s’insère entre « Dieu Pardonne… moi pas! » (« Dio perdona… io no!« ) (1967) et « Griffe pour griffe » intitulé aussi « La colline des bottes » (« La collina degli stivali« ) (1969).