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Synopsis

Iles Vierges début des années 1970, un couple descend d’un hydravion et prend une voiture, ils sont immédiatement poursuivis par une autre voiture. L’homme tente d’échapper aux poursuivants dans les rues étroites de la ville. Profitant des difficultés de son poursuivant, l’homme laisse sa passagère sur une place mais alors qu’il redémarre il est intercepté par une autre voiture conduite par un certain Coogan. Pensant qu’il est venu le sauver, l’homme approche de Coogan mais celui-ci lui tire dessus et le blesse. Les poursuivants arrivés sur les lieux veulent achever le travail mais l’homme les abat. Puis il s’évanouit…

CRITIQUE

Sergio Sollima (1921-2015) n’a pas une filmographie longue comme le bras.
12 films en tout et pour tout. « La cité de la violence » est le septième après trois films d’espionnage et 3 westerns à l’italienne dont le formidable « Le dernier face à face » (« Faccia a faccia« ) (1967).

Ce thriller est de très bonne tenue. Le scénario est le résultat d’un bon travail d’équipe. Il ménage le suspens, l’action et les retournements de situation avec une belle maestria.
Le film commence par une formidable course poursuite dans les rues de Saint Thomas non dialoguée. le reste du film est plus conventionnel mais contient quelques moments de suspens ou d’action de bon aloi. Comme l’assassinat d’un pilote de course sur un circuit pendant une course Can-Am ou la fin du film en deux temps.

 

Sergio Sollima se révèle être un metteur en scène avec une vista. Il pose ses caméras avec intelligence et efficacité. Il trouve aussi des plans superbes comme à la fin du film la porte de l’ascenseur qui s’ouvre et la vision de la tête d’un cadavre et en arrière fond mais nets, les personnes qui voint le spectacle.

Le film n’est pas que spectacle, il interroge aussi sur la puissance de la mafia. Et sa propension à se « respectabiliser » pour encore mieux prospérer. Mieux encore elle s’exhibe comme cet immeuble flambant neuf et parmi les plus ostentatoires de la ville de la Nouvelle Orléans.

Le casting est formidable. Charles Bronson mutique ou presque, Telly Savalas à la logorrhée inépuisable et Jill Ireland qui mérite plus de reconnaissance en tant qu’actrice qu’uniquement être la femme de Charles Bronson.

Enfin Ennio Morricone signe une remarquable bande originale privilégiant la guitarre électrique et les percussions (batterie et piano).

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La préparation et l’assassinat du coureur automobile sur les hauteurs surplombant un circuit automobile. Tout le monde prend son temps. Le scénario, le réalisateur et l’acteur. Génial!

L’ANECDOTE

Le film est un beau succès en Italie et à l’étranger. Il permet à Charles Bronson de devenir « un actionner » ce qui ne se démentira pas dans sa filmographie postérieure à ce film.

NOTE : 15/20

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