HORS-LA-LOI
- Clovis Cornillac, Didier Chambragne, Gilles Stassart, Hatem Boussa, Isabelle Pasco, Jean-Claude Tran, Jean-Paul Roussillon, Joël Ferraty, Kamel Meziti, Luc Thuillier, Luis Marquès, Madeleine Robinson, Nathalie Spilmont, Pascal Librizzi, Philippe Chambon, Raoul Billerey, Steven Ronceau, Wadeck Stanczack
- Robin Davis
- Policier
- 1985
- France
- Dominique Robelet, Patrick Laurent, Robin Davis
- Philippe Sarde
Synopsis
Roland un jeune délinquant est amené un soir dans un centre de redressement. Mais il arrive en pleine révolte générale. Alors que deux délinquants tentent de voler une fourgonette destinée au ravitaillement du centre, dans la confusion ils sont une douzaine à prendre place à bord et à s’évader. Ils arrivent dans un village proche où a lieu un bal…
CRITIQUE
Dominique Besnehard trouve une distribution plutôt talentueuse exceptée la jeune Nathalie Spilmont qui n’est pas très convaincante.
Robin Davis tente de mettre du rythme dans son récit. Il a quelques polars derrière lui : « La guerre des polices » (1979), « Le choc » (1982), et « J’ai épousé une ombre » (1983) thriller dans les vignes bordelaises. Le projet semblait donc à sa portée.
Las! le scénario qu’il cosigne est complètement à la ramasse. La psychologie des personnages est primaire, et les évènements s’enchaînent sans la mondre réflexion sur les évènements précédents.
Ce n’est qu’une succession de fuites en avant avec ça et là un mort, un blessé ou une arrestation.
Mais tout cela n’est guère passionnant. Les paysages se succèdent sans grande cohérence.
Les personnages adultes, le gars derrière son comptoir, le paysan flagelleur et la gérante d’un haras agissent de façon peu rationnelle.
On retiendra avant tout la photographie de Jacques Steyn qui est la grande réussite du film. Les images nocturnes sont somptueuses.
La musique de Philippe Sarde qui multiplie les références est omniprésente comme si elle devait boucher les trous scénaristiques.
Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La première scène de poursuite nocturne dans un marais. La tension est présente, les images sont superbement travaillées.
L’ANECDOTE
Le film coûte cher. Très cher. Alain Sarde producteur se tourne vers Jean-Paul Belmondo via sa société CERITO pour l’aider à fiancer le projet. Le film est un échec. Il va coûter aussi cher à la carrière cinématographique de Robin Davis qui doit se tourner vers la télévision pour continuer à bosser.
NOTE : 11/20