Synopsis
Fred Malon petit cadre sans envergure, travaille dans une entreprise d’assurance. Il est statisticien. Cela lui permet de connaître les récurrences mortelles des assurés. Mais aussi de faire des probabilités pour imaginer la mort de ceux-ci. A la maison il est écrasé par une femme acariâtre et ne lui offrant plus le moindre amour. Il a une secrétaire magnifique et peu farouche. Dans l’idée de Fred germe l’idée de se débarrasser de sa femme par accident…
CRITIQUE
Film insuffisamment abouti.
Gérard Pirès n’était probablement pas le réalisateur idoine pour ce film. D’autant que celui-ci semble plus attiré par les cascades automobiles que par le sujet de son film. A tel point que celles-ci vampirisent le récit dans le dernier tiers du métrage, alors qu’elles n’apportent guère de nouveautés scénaristiques.
Bien que spectaculaire, le décès du supérieur de Fred dans un parking souterrain est filmé de façon trop ostentatoire.
Dommage car avec la distribution de haut vol de ce film il y avait de quoi faire quelque chose de plus touffu et conséquent.
Les dialogues offerts à Jean-Louis Trintignant sont par moments très insuffisants.
Et le développement du duo infernal Mireille Darc – Bernadette Lafont qui s’autoémulent et vampirisent le statisticien tueur en série laisse le spectateur sur sa faim. Le scénario aurait pu aller bien plus loin dans la perversité.
La musique de Claude Bolling ne marque pas les esprits. Elle a cependant l’avantage d’accompagner les images sans nuire.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Fred se rend chez son collègue Pierre Delouette et s’aperçoit que celui-ci a bien de la chance d’avoir pour femme Louise, une femme attentionnée qui lui prépare de bons petits plats et qu’il se substituerait bien à lui…
L’ANECDOTE
Le film fait du placement de produit en mettant en avant ce qui à l’époque était le fleuron de la production de l’entreprise Hewlett-Packard et notamment la calculatrice HP65.
NOTE : 10/20
Video & Photo
