Synopsis
Paris années 1970, deux journalistes (Malisard et Prévot) pour le canard « Soir de Paris » sillonnent la capitale à bord d’une vieille guimbarde à l’affût du fait divers. En fin de journée, ils doivent aller chercher les gosses de Prévot. Puis les évènements s’enchaînent ils doivent faire leur job. Ils amènent avec eux les enfants mais ceux-ci disparaissent. Pour le directeur du journal et ses rédacteurs en chef c’est l’aubaine journalistique…
CRITIQUE
La critique du journalisme sensationnaliste semble de nos jours légèrement dépassée. Non pas sur le fond mais sur la forme.
Marco Pico pour son premier long métrage (sur 4 de sa filmographie), parvient à séduire le producteur Yves Robert et sa femme Danièle Delorme et les acteurs Philippe Noiret et Pierre Richard qui jouent un binôme de journalistes, l’un rêveur et débonnaire l’autre bien plus nerveux. L’un rédige les articles, l’autre fait les photos.
Comédie buddy movie à la française.
Le film ressemble à une course à travers la capitale française. Le bon point est la vision de nos jours d’un Paris qui n’est quasiment plus.
Le mauvais point est que tout cela est très brouillon.
Le film semble s’inspirer de la comédie à l’italienne, mais il manque de mordant.
Les évènements qui se passent au sein de la rédaction sont tout ce que l’on veut sauf réalistes. Bien que Claude Piéplu et ses collègues : Jacques Denis, Marc Dudicourt, Francis Lemaire, Paul Crauchet et bien d’autres font tout leur possible pour faire passer la dragée au spectateur. Vainement.
Il en reste une tentative sympathique d’un nouveau ton de comédie. Pierre Richard lui-même chantre du genre dans les années 1970 évite les facéties auxquelles il nous a habitué.
La musique signée Olivier Lartigue et orchestrée par Vladimir Cosma surnage. C’est une bonne musique!
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’engueulade entre les deux journalistes.
L’ANECDOTE
Les productions de la Guéville ont permis au cinéma français de donner leur chance à des petites productions ayant malgré tout une vision.
NOTE : 11/20