Synopsis
Dans une prison nordiste, Luke parvient à s’échapper en profitant de circonstances favorables. Quelques temps plus tard il se rend dans une cantina où il rencontre Jaroo, un chercheur d’or qui se vante auprès de 4 bandits d’avoir trouvé un filon. Jaroo est suivi par les bandits, dont la bande a grossi, qui veulent mettre la main sur le filon. Mais dans le dédale de la mine il se débarrasse d’une grande partie de ceux-ci, Luke qui a suivi tout le monde aide Jaroo à se débarrasser des trois derniers assaillants. Luke propose à Jaroo une association pour un gros coup…
CRITIQUE
Aucun doute, le film est largement inspiré des westerns italiens des années 1960 comme « 5 hommes armés » « Un esercito di cinco uomini » (1969) de Don Taylor.
John Guillermin s’appuie sur un scénario assez travaillé, bien que largement balisé par des productions antérieurees, sans être non plus transcendant.
Le réalisateur britannique qui a tourné quelques bons films de guerre « Le crépuscule des aigles » (« The blue max« ) (1966) et « Le pont de Remagen » (« The bridge at Remagen« ) (1969), se tourne vers le western.
Pour ce film la production construit un énorme fort dans la sierra d’Almeria en Espagne.
Au casting Jim Brown qui joue la tête pensante du duo et Lee Van Cleef dans un rôle plus picaresque qu’à l’accoutumée. Ce qui peut déranger le spectateur inaccoutumé à voir cet acteur de westerns dans ce registre.
L’actrice Marianna Hill assume une nudité que l’actrice Ewa Aulin avait refusé renonçant à son rôle.
Maurice Jarre a été plus inspiré. Et la partition d’El Condor n’est pas par mi les plus mémorable. Cependant elle ne dessert pas le film.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Les apaches grimpent le long des murs de la forteresse. Les images sont impressionnantes.
L’ANECDOTE
André de Toth produit le film pour le studio Carthay International. Avec l’intention d’évincer John Guillermin à la réalisation et prendre sa place. Mais Guillermin s’accroche. Et entre les deux hommes se sont de multiples conflits qui vont émailler le tournage.