Synopsis
Granier est en taule pour deux ans (il a commis une escroquerie) mais sur le point d’être libéré. Son co-détenu et ami Laigneau lui demande une fois sorti de lui rendre un petit service. Pas moins que de l’aider à s’évader. Pour cela il lui indique où trouver un petit magot pour les préparatifs. La nuit de l’évasion, Laigneau pour s’assurer du silence de son nouveau codétenu, l’étrangle. Mais alors qu’il est proche de la voiture ou l’attend Granier, Laigneau est touché par une rafale. Granier l’amène dans une planque de Laigneau et tente de le soigner…
CRITIQUE
Pour « Un cave » le réalisateur se passe des deux stars du cinéma qu’il a utilisé tout au long des années 1960 à savoir Fernandel et Jean Gabin.
C’est Claude Brasseur qui trouve un de ses premiers grands rôles bien que sa carrière soit déjà florissante en figurations et seconds rôles. Ce film annonce pour Claude Brasseur une belle carrière au cinéma et le fait qu’il ne quittera plus le haut de l’affiche.
Les seconds rôles du film Paul Le Person et Pierre Tornade.
Le film en lui-même est plaisant à suivre et consiste à se réjouir des astuces employées par le petit comptable devenu maître chanteur. Et la manière qu’il emploiera pour rafler le magot de son ex codétenu ainsi que sa femme!
Mais la réalisation est très pépère et le film se fait vite oublier par manque d’aspérités.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Fernier, entrepreneur louche vient réclamer protection auprès du commissaire Taillant. Fin de non recevoir! Pierre Tornade et Paul Le Person dans un grand duo d’hypocrites.
L’ANECDOTE
Gilles Grangier (1911-1996) tourne son avant dernier film de cinéma en France. En 1975 il coréalise deux films roumains. Mais il se tournera vers la télévision sur la fin de sa carrière.