Synopsis
Antoinette institutrice, pensait passer une partie de ses vacances d’été avec son amant, un parent d’élève. Mais celui-ci profite de la kermesse de fin d’année pour lui annoncer que cela ne sera pas possible. Il part avec sa femme et sa fille dans les Cévennes pour quelques jours de randonnée sur le chemin de Stevenson. Antoinette follement éprise décide de partir aussi pour les Cévennes…
CRITIQUE
Film typique de la production française « Femis ». Petit budget, assez centré sur une seule personne qui pourrait représenter l’auteur(e) du film. C’est souvent raté et sans intérêt.
Ici c’est plutôt réussi mais surtout très bien interprété par Laure Calamy qui porte le film sur ses épaules. Elle récolte pour cela le César de la meilleure actrice.
Une belle palette de sentiments traversent le film et l’actrice principale. L’âne prénommé Patrick est lui aussi formidable à l’écran. Et ce sont les scènes avec l’âne qui sont les plus mémorables.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Antoinette au début de sa randonnée se heurte au caractère entété de son âne qui refuse d’avancer. Elle pique une énorme colère dans un décor sauvage.
Filmée en plan large et d’assez loin, le choix du cadre de la réalisatrice s’avère payant rendant la scène d’autant plus poignante.
L’ANECDOTE
Ce sont en fait deux ânes qui ont « travaillé » sur le film.
NOTE : 13/20
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