Synopsis
Los Angeles, années 1990, Edward Lewis, un homme d’affaires new-yorkais au sortir d’une soirée, se perd, il demande son chemin à Vivian une prostituée. Celle-ci dotée d’un physique et d’un charme à nul autre pareil, lui fait un prix pour le raccompagner jusque devant son hôtel. Il finit par la prendre pour une nuit. Il faut toute la science de Vivian pour le faire parvenir à consommer ce pour quoi il a payé. Le lendemain matin, Edward lui demande si elle veut bien rester avec lui toute la semaine, moyennant finances bien entendu. Il a besoin d’elle pour l’accompagner lors de réceptions ou de repas au restaurant. Vivian accepte, mais la présence d’une prostituée dans les quartiers chics de Beverly Hills n’est pas du goût de tout le monde…
CRITIQUE
Surtout ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, voila ce que je suis tenté de me dire en me lançant dans cette critique.
Car disons le tout net ce film est dans l’ensemble franchement niais.
Mais il a quelques côtés sympathiques.
Notamment du côté des seconds rôles Hector Elizondo (le directeur de l’hôtel) et Jason Alexander (l’avocat d’Edward Lewis qui n’aime qu’une chose: mettre ses rivaux plus bas que terre).
Pour le reste il n’y a pas grand chose à sauver.
Richard Gere fait bien pâle figure tout au long du film dans ce personnage lisse et terne.
Quant à Julia Roberts malgré le fait qu’elle ait « du chien », on ne croit pas une seconde à son personnage. Cependant il faut souligner que c’est ce rôle qui fait de l’actrice une star mondiale.
Il y a donc un gros problème de scénario qui n’est qu’une vaste meringue imbibée d’eau de rose et écœurante.
La réalisation est plate, les scènes de la terrasse de l’hôtel sont mal filmées et l’on voit que c’est du studio.
Quant à la musique de James Newton Howard elle est vampirisée par un défilé de consternantes chansons que plus personne n’oserait écouter de nos jours.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Je finirai bien par en trouver une un de ces quatre.
L’ANECDOTE
Garry Marshall fait toujours appel à Hector Elizondo pour intervenir dans ses films. La plupart du temps pour des seconds rôles qui enrichissent le film.
NOTE : 08/20
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