HUMAN FACTOR (THE)

Synopsis

Londres années 1970, Maurice Castle travaille aux services secrets de sa Majesté. Il a réintégré les bureaux après avoir été en mission en Afrique du sud. Il partage un bureau avec Arthur Davis un jeune collègue qui comme lui s’ennuie dans ce travail. Un jour il est convoqué par la sécurité alors qu’il s’apprête à quitter son bureau. Il est soumis à une fouille. On lui apprend que des documents sortent de façon illicite de l’enceinte des services secrets. Les soupçons se portent sur Arthur Davis qui mène une vie qui semble dissolue pour les cadres de l’espionnage. Maurice Castle marié à une africaine, fait part à sa femme des soupçons qui pèsent sur son collègue. Jusqu’au jour où Arhur Davis est retrouvé mort. Maurice Castle est persuadé qu’il s’agit d’un assassinat de la part des services secrets, et aussi qu’il s’agit d’un meurtre précipité puisque la taupe c’est lui!…

CRITIQUE

Otto Preminger réalise le deuxième scénario de Tom Stoppard pour le cinéma.

Adapté du livre de Graham Greene « Le facteur humain » espion et spécialiste des romans d’espionnage, dont beaucoup de romans ont été adaptés au cinéma.

Ici pas de gadgets à la James Bond et les coups de feu ont lieu durant une chasse aux faisans en Angleterre. C’est avant tout une perception psychologique sur les hommes qui travaillent au sein des services secrets.

Leur vie, leur relation professionnelle, l’aspect bureaucratique de l’espionnage et enfin les failles des uns et des autres qui peuvent mener un homme à trahir les secrets de sa patrie pour en faire bénéficier les soviétiques sans pour cela être communiste.

La fin du film est poignante et Nicol Williamson joue parfaitement cet agent double aux mœurs rangées et difficile à détecter.
Robert Morley, John Gielgud, Derek Jacobi et la belle Iman sont impeccables.