Synopsis
Dans une petite ville de l’est de la France, dans les années 1970, Marie-Louise Boursault s’ennuie après quelques années de mariage. Son mari Alexandre est notaire et passe beaucoup de temps à son étude. Ils ont deux enfants Laura et jean-Paul. Elle s’investit dans dans les mouvements de gauches au grand mécontentement de son mari. Mais le jour de la chandeleur elle décide de rompre. Son mari accepte et part vivre à l’hôtel. Mais quelques 10 ans plus tard ayant décrété ce même jour de la chandeleur que c’était le printemps, elle part se promener en ville avec une robe légère et un chapeau. Alexandre l’apercevant décide de lui parler. Marie-Louise retombe amoureuse d’Alexandre…
CRITIQUE
Si ce film eut été réalisé par un réalisateur moins étriqué il en aurait été sûrement moins clichetonneux et un peu plus sincère. Cette adaptation d’un roman primé du prix des libraires, patauge sérieusement. Et ce n’est pas la réalisation qui va sauver le film.
Serge Korber confond mélodrame et grandiloquence.
Les séquences de ralentis sont insupportables.
Annie Girardot et Jean Rochefort (mal grimé) qui sont d’immenses acteurs tentent de sauver le navire. Mais le spectateur a bien du mal à s’intéresser à cette histoire de folie amoureuse.
Michel Legrand applique une musique qui ressemble diablement à celle de « L’affaire Thomas Crown » mais c’est peut-être l’élément le plus réussi du film.
On s’ennuie ferme à ce spectacle.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Marie-Louise à l’annonce de sa séparation d’avec Alexandre fait tomber son alliance. Serge Korber y met un ralenti des plus désastreux…
L’ANECDOTE
Devant les échecs répétés de ses films, Serge Korber se recycle entre 1975 et 1977 dans le cinéma pornographique où il finira de s’autodétruire (cinématographiquement parlant).